Assises de l'Ucesa: Les conseillers économiques et sociaux engagés à faire face aux défis liés au changement climatique

Les conseillers économiques et sociaux lors de l'atelier au Cesec, au Plateau. (DR)
Les conseillers économiques et sociaux lors de l'atelier au Cesec, au Plateau. (DR)
Les conseillers économiques et sociaux lors de l'atelier au Cesec, au Plateau. (DR)

Assises de l'Ucesa: Les conseillers économiques et sociaux engagés à faire face aux défis liés au changement climatique

Le 20/05/22 à 17:39
modifié 20/05/22 à 17:39
L'Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires d'Afrique (Ucesa) s’intéresse à la question du changement climatique.
Les membres de cette assemblée consultative ont mené, le 20 mai 2022, des réflexions pour trouver des solutions idoines à ce phénomène, lors d'un atelier au Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), au Plateau.
Cette rencontre de haut niveau avait pour thème: « Les défis du dérèglement climatique et les réponses à apporter au bénéfice des populations ».
Au vu de l'enjeu de cette cérémonie, le président de l'Ucesa, Ahmed Reda Chami, avait à ses côtés le président du Conseil économique, social et environnemental du Benin, Tabé Gbian et celui du Niger, Malam Ligari Mairou. De nombreux conseillers venus du Bénin, du Togo, du Congo, du Sénégal, du Gabon, du Burkina Faso, du Maroc, etc., ont pris part à cet atelier.

Eugène Aka Aouélé, le président du Cesec dans cette perspective, a souhaité que les recommandations issues des Assises contribuent à trouver une solution « à ce problème épineux, que constitue la dégradation de l’environnement ».
Selon lui, la question du changement climatique qui pose des défis environnementaux est au centre de toutes les attentions eu égard à son caractère transversal.
Le président du Cesec, Aka Aouélé, devant cette mobilisation de ses pairs de l’Afrique, a précisé que les actions de préservation du climat ne sont pas de la seule responsabilité des États. C’est pourquoi, à l’en croire, les organisations nationales et internationales, les entreprises et surtout les citoyens doivent être en première ligne, dans l’appréhension des enjeux environnementaux.
Parlant de l’engagement de la Côte d’Ivoire à ne pas rester en marge du dérèglement climatique, il a rappelé que ‘’L’initiative d’Abidjan’’, dont les grandes lignes ont été révélés par le Premier ministre, Chef du gouvernement, à la cérémonie d’ouverture de la Cop15, est suffisamment révélatrice de la détermination de ce pays à prendre toute sa part dans la création des conditions d’une durabilité environnementale, pour une nouvelle prospérité mondiale.
Le premier responsable de l’Ucesa, Ahmed Reda Chami, lui, a fait savoir que l’organisation de cet atelier s’inscrit dans le cadre des engagements pris par leur Union pour contribuer à trouver des solutions justes et durables au profit des citoyens africains face au changement climatique.
« Pour notre Union, cet engagement se traduit par une amélioration des connaissances sur le changement climatique en intégrant les perceptions et besoins des citoyens africains ;
la mise en place de partenariats stratégiques à la fois avec le monde académique et des institutions régionales et internationales en charge de la question climatique ; le renforcement de la coordination et la coopération entre les parties prenantes à différentes échelles (locale, nationale et régionale). Chers collègues, il est important que la rencontre d’Abidjan renforce notre détermination dans le traitement du sujet climatique", a-t-il déclaré.
Mamadou Touré, le porte-parole adjoint du gouvernement, a affirmé que la tenue de cet atelier est la preuve de toute l'attention accordée à la formulation de politique et stratégies globales de préservation de l’écosystème et de bio-diversité, ainsi que la sensibilisation des masses africaines sur les questions environnementales.


Le 20/05/22 à 17:39
modifié 20/05/22 à 17:39