Burida : La collecte sur la copie débute le 1er juin

Le Directeur général du Burida, Ouattara Karim (au centre), a annoncé le début de la perception des droits d'auteur liés à la copie privée à partir du 1er juin. (Ph: DR)
Le Directeur général du Burida, Ouattara Karim (au centre), a annoncé le début de la perception des droits d'auteur liés à la copie privée à partir du 1er juin. (Ph: DR)
Le Directeur général du Burida, Ouattara Karim (au centre), a annoncé le début de la perception des droits d'auteur liés à la copie privée à partir du 1er juin. (Ph: DR)

Burida : La collecte sur la copie débute le 1er juin

Le 16/05/22 à 17:36
modifié 16/05/22 à 17:36
C’est une bonne nouvelle pour les sociétaires du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida). Dès ce premier juin, cette société de gestion collective aura le droit de procéder à la collecte sur la copie privée. Cela fait suite à des décrets qui ont été pris en conseil des ministres les 28 avril et 5 mai derniers.

A la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée le lundi 16 mai à la brigade culturelle de la maison des artistes sise à Angré 7e tranche dans la commune de Cocody, Ouattara Karim, Directeur général du Burida a indiqué : « C’est une première dans l’histoire de notre pays et nous tenons à exprimer notre profonde gratitude au Président de la République Alassane Ouattara, au Premier ministre Patrick Achi, à l’ensemble des ministres de la Culture qui se sont succédé ainsi que tous les artistes sociétaires du Burida ».

Puis d’ajouter qu’avec les décrets portant sur la copie privée, « le challenge maintenant est celui de la collecte effective des redevances ».

Pour cela, Ouattara Karim a dit compter sur le concours des services de douanes, des impôts et du commerce. En clair, ce qu’il faut comprendre avec les deux décrets pris en conseil des ministres, c’est que dorénavant, tous les fabricants et importateurs de matériels qui permettent de copier, stocker et diffuser les œuvres des artistes devront verser une redevance au Burida lequel se chargera de répartir les revenus engrangés entre les auteurs, les artiste-interprètes et les producteurs des œuvres.

Ce droit versé aux auteurs, aux artiste-interprètes et aux producteurs est l’aboutissement d’un long processus qui a débuté depuis de longues années. Des sessions de formation seront bientôt dédiées aux sociétaires afin de leur expliquer dans le menu les tenants et les aboutissants de ces décrets.

Pour faciliter le paiement, le Burida a déjà mis à la disposition des concernés par la redevance, une application numérique. "Historique", "Salutaire", "Salvateur" à l’issue de l’annonce faite par le Dg du Burida, les artistes présents à la conférence ont lâché des rafales d’adjectifs pour exprimer leur satisfaction.


Le 16/05/22 à 17:36
modifié 16/05/22 à 17:36