COP 15 : La sécurité alimentaire s’invite dans les débats

Les membres du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel lors de la conférence. (Ph: Dr)
Les membres du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel lors de la conférence. (Ph: Dr)
Les membres du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel lors de la conférence. (Ph: Dr)

COP 15 : La sécurité alimentaire s’invite dans les débats

Le 12/05/22 à 00:12
modifié 12/05/22 à 00:12
Le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss) a animé une conférence de presse pour présenter les mécanismes de lutte contre la sécurité alimentaire. Cette rencontre qui s’est déroulée le mercredi 11 mai 2022, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, s’inscrit dans le cadre de la 15e Conférence des parties.

Le Cilss, une institution vieille de 49 ans, est au service des États membres dans la recherche de solutions efficaces et durables en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire dans l’espace sahélien et ouest-africain.

Le secrétaire exécutif du Cilss, Dr Abdoulaye Mohamadou, a appelé à une synergie d’action en rappelant que la dégradation du sol est une affaire de tous, pas seulement des pays du Sahel. Il est surtout revenu sur les potentialités du Cilss, en évoquant les stratégies mises en place dont le dispositif régional de prévention et de gestion de crise alimentaire.

Dr Abdoulaye Mohamadou a expliqué que cette action vise à faire un suivi de la production agricole en lien avec les États et les partenaires techniques au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Toutes ces mesures, a-t-il signifié, permettent aux États de préparer déjà en novembre leur plan de riposte aux risques éventuels prévisibles.

Le Secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel, Dr Abdoulaye Mohamadou. (Ph: Dr)
Le Secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel, Dr Abdoulaye Mohamadou. (Ph: Dr)



Il a informé que la production agricole en Afrique de l’Ouest a fortement augmenté durant ces cinq dernières années. Expliquant que cette tendance résulte des investissements consentis par les États. La plupart des pays ont investi un peu plus de 10% de leur budget pour la sécurité alimentaire, a-t-il précisé.

Selon lui, la sécurité alimentaire ne concerne pas seulement la disponibilité des produits, c’est également une question d’accessibilité et bien entendu de sécurité.

Quant au Dr Mahalmoudou Hamadoun, Directeur général de l’Agrhymet-Ccr-Aos (entité du Cilss), il a indiqué, pour ce qui est de la production céréalière, que les chiffres sont estimés à environ 74 millions de tonnes pour l’année 2021-2022. Toutefois, il a déploré les fortes baisses de production enregistrées au Mali, au Niger et au Burkina Faso.

Le Cilss a été créé le 12 septembre 1973. Il compte 13 États membres dont la Côte d’Ivoire.

Il renferme cinq grands programmes tels que la sécurité alimentaire et nutritionnelle, un programme de gestion des ressources alimentaires et un programme en rapport avec les questions climatiques.



Le 12/05/22 à 00:12
modifié 12/05/22 à 00:12