Économie sociale et solidaire: Des experts africains partagent leurs expériences

Les séminaristes lors des travaux. (DR)
Les séminaristes lors des travaux. (DR)
Les séminaristes lors des travaux. (DR)

Économie sociale et solidaire: Des experts africains partagent leurs expériences

Le 07/05/22 à 15:57
modifié 07/05/22 à 16:32

En prélude à la 110e réunion internationale de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) qui aura lieu du 27 mai au 11 juin prochains à Genève, une conférence régionale africaine sur le travail décent, l'économie sociale et solidaire s’est tenue du 5 au 6 mai 2022. Initié conjointement par l’Oit et la Fondation Friedrich-Ebert (Fes), ce séminaire à Grand-Bassam visait à mieux préparer les experts africains du secteur du travail à la grande rencontre internationale. Une opportunité pour ces experts et délégués africains de réfléchir sur une meilleure réalisation du grand potentiel de l’économie sociale et solidaire en Afrique.

Plusieurs pays africains étaient présents à cet évènement

Ainsi, les participants venus de l’Afrique du Nord de l’Est, de l’Ouest de l’Afrique centrale ont partagé leurs différentes expériences. Ils ont également échangé sur le potentiel de leur continent, et discuté sur les activités des acteurs économiques institutionnalisés qui œuvrent pour des buts sociaux culturels et écologiques. En clair, il a été question de voir dans chaque pays : le niveau d’engagement, l'implication des acteurs, le cadre initiative réglementaire...Tout cela pour favoriser le travail décent qui est l’objectif global de l’Oit.

La table de séance de la cérémonie de cloture. (DR)
La table de séance de la cérémonie de cloture. (DR)

Exprimant sa joie d’être associée à une réflexion sur le travail décent et l'Économie Sociale et Solidaire, le représentant pays de La Friedrich-Ebert-Stiftung (FES), Felix Gerdes a soutenu que cet atelier est une belle occasion pour les délégués africains, qui sont comme des avocats des conditions de travail et des droits des travailleurs, de se réunir et de s’organiser en avance pour mieux se faire entendre lors des travaux de Genève.

Au terme du séminaire, Joseph Momo, chef de l’unité régionale programmation basé au bureau régional pour l’Afrique s’est dit rassuré quant à la participation effective et efficace des Africains au débat de Genève. « Les échanges ont montré qu’il y avait besoin de mieux comprendre les expériences dans les différents genres de l’Afrique », a-t-il déclaré.

Arborant dans le même sens Edouard Ladouyou Sibahi du Patronat ivoirien par ailleurs, président dudit séminaire s'est également réjouit de cette rencontre. Pour lui, l’Afrique a de la matière à contribuer aux discussions générales sur cette question qui sera débattue pour la première fois au sein de l'Oit.

Le 07/05/22 à 15:57
modifié 07/05/22 à 16:32