Fête du Travail : L’Ugtci attend des actions fortes de l’État

Le secrétaire général de l’Ugtci, Joseph Ebagnérin. (DR)
Le secrétaire général de l’Ugtci, Joseph Ebagnérin. (DR)
Le secrétaire général de l’Ugtci, Joseph Ebagnérin. (DR)

Fête du Travail : L’Ugtci attend des actions fortes de l’État

Le 29/04/22 à 18:15
modifié 29/04/22 à 18:15
L’Union générale des travailleurs de Cote d’Ivoire (Ugtci) attend du gouvernement ivoirien qu’il engage des actions fortes pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et des fonctionnaires. Pour la plus vieille des centrales syndicales ivoiriennes, l’édition 2022 de la fête du travail de ce dimanche 1er mai doit marquer un tournant dans la prise en compte des revendications sociales et économiques des travailleurs.

Le secrétaire général de l’Ugtci, Joseph Ebagnérin a donné, jeudi, un aperçu des sujets qui vont meubler son discours à la rencontre du 1er mai. Le syndicaliste a, au cours d’un échange avec des journalistes, fait savoir que son message va porter sur plusieurs points essentiels. Entre autres, la cherté de la vie, la sécurité des biens et des personnes, le harcèlement au travail, la précarité des emplois, la valorisation du genre féminin et les conditions de travail des filles de ménage et des agents d’hygiène.

Joseph Ebagnérin a martelé que l’État doit prendre des dispositions fortes et des mesures concrètes pour renforcer le panier de la ménagère, fortement éprouvé par l’envolée des prix des denrées de première nécessité. Il a plaidé pour un contrôle accru des prix. Le gouvernement, toujours selon le secrétaire général de l’Ugtci, a le devoir de garantir des emplois décents et pérennes aux travailleurs dans les entreprises. Il a dénoncé la recrudescence des emplois temporaires et des contrats à durée déterminée (Cdd), dont sont friands bon nombre d’employeurs.

Joseph Ebagnérin a également annoncé que l’Ugtci adressera une motion spéciale au Président de la République pour ses actions de développement. Des hommages seront également rendus aux pionniers disparus de la centrale. Notamment, Lambert Amon Tanoh, le premier secrétaire général, et Adé Mensah, rappelés à Dieu récemment.


Le 29/04/22 à 18:15
modifié 29/04/22 à 18:15