Première sortie ministérielle : Françoise Remarck fait son baptême de feu à l’Insaac

Orchestre philharmonique, fanfare, troupe de danse, haie d’honneur... Les pensionnaires de l’institut et ses administrateurs se sont mobilisés pour dire Akwaba à la nouvelle locatrice du 22 e étage de la tour E, au Plateau. D'autant plus que cette visite constitue la toute première action ministérielle officielle de Françoise Remarck, après la passation des charges avec la ministre sortante, le lundi 25 avril. Après l’hymne national savamment orchestré par l'orchestre philharmonique de l'institut, Françoise Remarck a procédé à une visite guidée des 5 écoles que compte l’institut. Une visite minutieuse de plus de 2h d’horloge, qui a traduit la volonté du ministre de s’enquérir des réalités et difficultés académiques de ce centre de formation cinquantenaire. Bureaux, infirmerie, salle Bitty Moro, conservatoire, ateliers, galerie ... aucun recoin de l’institut n’a échappé à l’œil observateur du ministre. Il faut dire que le choix de l’Insaac pour son baptême de feu, n’avait rien d’un hasard. «J’ai tenu à consacrer ma première visite de terrain à l’Insaac pour m’imprégner de vos réalités. Le Président de la République Alassane Ouattara nous a instruit d’accélérer l’industrialisation de notre secteur à travers des projets structurant qui impactent la population, et en particulier la jeunesse... La formation est fondamentale pour le développement de la Côte d’Ivoire, et en particulier dans le secteur de la culture qui s’inscrit dans la mise en œuvre du premier pilier du plan d’action prioritaire du Pnd 2021 – 2025», a-t-elle expliqué. Avant d’indiquer que le gouvernement a en projet la rénovation des bâtiments pour permettre aux étudiants de travailler dans un cadre adéquat et propice.

Au terme de sa visite Françoise Remarck a traduit sa vive émotion devant le talent des pensionnaires de l’institut. A qui elle a adressé des encouragements. Avant de rendre congés de ses hôtes, elle s’est vue offert des œuvres d’art, fruit de la créativité débordante des pensionnaires de l’institut. Il faut savoir que l’Insaac créé par décret en 1991, a remplacé l’Institut national des arts (Ina), créé en 1971.