Sécurité maritime: les États africains font le point des actions dans le golfe de guinée

Photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture. (DR)
Photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture. (DR)
Photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture. (DR)

Sécurité maritime: les États africains font le point des actions dans le golfe de guinée

Le 26/04/22 à 02:40
modifié 26/04/22 à 10:42
L’Institut de sécurité maritime interrégional organise du 25 au 28 avril, un séminaire de formation de plusieurs acteurs du secteur maritime.

Une vingtaine d’acteurs du secteur maritime, issus de sept états d’Afrique central et de l’Ouest, prennent part, du 25 au 28 avril, à un séminaire de formation sur la lutte contre l’insécurité dans le golfe de Guinée. Initiée par l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi), la séance se tient dans les locaux de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm) à Yopougon (où est logé l’Ismi). Financée par la coopération française, elle a pour but de renforcer la coopération régionale, en matière de sûreté et de sécurité maritime dans le golfe de Guinée, conformément à la déclaration de Yaoundé, du 25 juin 2013. Les auditeurs sont notamment, des officiers et fonctionnaires issus des équipes opérationnelles de « l’architecture de Yaoundé ». Le thème du séminaire est : « la coopération régionale pour la sécurité maritime, dans le golfe de guinée : l’architecture de Yaoundé ».

La cérémonie d’ouverture a été présidée, (par visio-conférence) par le directeur exécutif du Centre interrégional de Coordination (CIC) de la déclaration de Yaoundé, Narciso Junior Faztudo, Il a salué cette initiative, qui permettront d’apprécier le travail effectué dans le cadre de ‘’l’Architecture de Yaoundé’’. « Les progrès réalisés jusqu’à présent, l’ont été en grande partie grâce à des programmes de formation, d’éducation et d’exercices. Pour l’avenir, le CIC souhaite approfondir ses relations avec l’Ismi par le biais d’instruments déjà établis, tels que le comité de suivi du partenariat », a-t-il lancé.

Pour sa part, l’Administrateur en Chef des affaires maritimes, Guillaume Turquet de Beauregard, représentant la coopération française a indiqué que plusieurs raisons expliquent le choix de ce thème, pour cette formation. En effet, dira-t-il, malgré une baisse significative des actes de piraterie en 2021, le golfe de Guinée reste encore aujourd’hui, considéré comme l’une des zones les plus dangereuses au monde. En outre, a-t-il noté, le golfe de Guinée est l’une des zones les plus poissonneuses du monde. Mais aussi, l’une des plus touchées par le phénomène de la pêche illégale, non déclarée et non règlementée (INN). « Par ailleurs, la production de cocaïne explose et les flux vers l’Europe s’adaptent aux contrôles grandissant dans les Caraïbes », a-t-il poursuivi.

Nahim Suti Directeur des affaires financières, représentant le Directeur général de l’Arstm, a quant à lui, souligné que depuis quelques décennies, l’espace maritime du golfe de Guinée, est menacé par diverses activités illégales qui mettent en danger. Ce séminaire a pour but d’offrir un cadre de renforcement des capacités des structures et des agents qui animent ces structures de lutte contre la criminalité maritime.

Les 7 pays qui prennent part à cette formation sont : Angola, Bénin, Cameroun, République du Congo, Ghana, Niger, Côte d’Ivoire. Il avait à leurs côtés, le Centre interrégional de Coordination (CIC), les centres régionaux de sécurité maritime (Cresmao et Cresmac), ainsi que la plupart des Centres multinationaux de crise fonctionnels.


Le 26/04/22 à 02:40
modifié 26/04/22 à 10:42