Lutte anti-racket : 2 ans de prison ferme pour 5 gendarmes

Le Commissaire du gouvernement, Ange Kessi, invite les forces de l’ordre à abandonner le racket. (Ph: Dr)
Le Commissaire du gouvernement, Ange Kessi, invite les forces de l’ordre à abandonner le racket. (Ph: Dr)
Le Commissaire du gouvernement, Ange Kessi, invite les forces de l’ordre à abandonner le racket. (Ph: Dr)

Lutte anti-racket : 2 ans de prison ferme pour 5 gendarmes

Le 15/04/22 à 10:21
modifié 15/04/22 à 10:21

Le tribunal militaire d’Abidjan a jugé cinq gendarmes impliqués dans une affaire de racket. Lors d’une audience le mercredi 13 avril 2022, ces forces de l’ordre qui ont enfreint à la loi, ont écopé de deux ans de prison ferme. Les faits.

Selon le récit publié récemment sur la page officielle du tribunal militaire d’Abidjan, l’affaire s’est déroulée en juin 2019. Cinq gendarmes, tous des sous-officiers, s’appuyant sur l’information d’un ex-collègue gendarme radié, se sont rendus dans le village Brofodoumé précisément au domicile d’un jeune "brouteur" qui aurait obtenu la somme de 17 millions de FCfa.

Une occasion pour ces gendarmes de se faire de l’argent puisque le jeune homme a reçu la somme de façon illégale. Ces derniers se rendent au domicile du jeune "brouteur". Convaincus qu’il avait la somme en sa possession, ils lui demandent de leur remettre les 17 millions de FCfa.

N’étant pas en tenues de service, le jeune "brouteur" a cru avoir affaire à des bandits. Il a donc alerté les habitants du village qui ont incendié la voiture des gendarmes puis les ont neutralisés. C’est devant la chefferie que les gendarmes ont pu présenter leurs identités.

Conduits à la gendarmerie, ils ont été déférés devant le parquet militaire. Après une liberté provisoire de trois ans, le Tribunal militaire les a condamnés à 24 mois de prison ferme pour vol, racket, violation grave des droits humains, escroquerie... Pis, ils risquent la radiation à leur sortie de prison.

Le Commissaire du gouvernement, Ange Kessi, invite les forces de l’ordre à abandonner le racket parce qu’il n’y aura plus de condamnation avec sursis.

Le 15/04/22 à 10:21
modifié 15/04/22 à 10:21