Présidentielle française: Les candidats qui ont fait moins de 5% sont dans l’embarras financier

L'aide financière des candidats n'ayant pas dépassé les 5% correspond à 4,75% du plafond des dépenses du premier tour. Huit candidats sont dans cette situation.(DR)
L'aide financière des candidats n'ayant pas dépassé les 5% correspond à 4,75% du plafond des dépenses du premier tour. Huit candidats sont dans cette situation.(DR)
L'aide financière des candidats n'ayant pas dépassé les 5% correspond à 4,75% du plafond des dépenses du premier tour. Huit candidats sont dans cette situation.(DR)

Présidentielle française: Les candidats qui ont fait moins de 5% sont dans l’embarras financier

Le 11/04/22 à 01:00
modifié 11/04/22 à 22:58
Sur les réseaux sociaux, les appels aux dons pour soutenir les candidats battus et qui ont fait moins de 5% au premier tour de l’élection présidentielle française sont bien souvent qualifiés d’« indécents » et leurs refus de se retirer au profit de candidats mieux placés sont pointés du doigt.

L’aide financière des candidats n’ayant pas dépassé les 5% correspond à 4,75% du plafond des dépenses du premier tour, soit 800 000 euros. Huit candidats sur douze sont dans cette situation ce 11 avril 2022 : Valérie Pécresse, Yannick Jadot, Jean Lassalle, Fabien Roussel, Nicolas Dupont-Aignan, Anne Hidalgo, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud. Deux d’entre eux réclament déjà à leurs électeurs de mettre la main au porte-monnaie : le parti des écologistes EELV et Les Républicains.

Ambition personnelle démesurée, absence de clairvoyance sur les enjeux du scrutin... les internautes ont la dent dure. Pour d’autres, il s’agit bel et bien de continuer le combat des idées. Comme le souligne Julien Bayou, secrétaire national d’EELV, le parti de Yannick Jadot : « Si chaque électeur de Yannick Jadot donne 3 euros, nous aurons remboursé la campagne et pourrons poursuivre le combat de l’écologie ».

Le financement des campagnes électorales, strictement encadré, fait désormais partie prenante du débat citoyen. Plusieurs associations comme Anticor et Transparency international France réclament leur transparence avec la publication des frais de campagne afin de limiter la défiance vis-à-vis de la classe politique. Mais si peu s’y soumettent, il semble que l’appel à la générosité des électeurs soit moins problématique.

RFI

Le 11/04/22 à 01:00
modifié 11/04/22 à 22:58