Entrepreneuriat féminin : La Chambre nationale des métiers et une micro finance s’accordent sur une convention de partenariat

La directrice générale de Fin‘Elle, Pierrette Kouakou, a donné les raisons qui ont motivé sa structure à accompagner la Chambre de métiers. Au dire de Pierrette Kouakou, les femmes qui se lancent dans ce secteur d’activités sont stigmatisées par la société. Elles sont face au manque de confiance du marché. C’est pourquoi, elle qualifie cette action de coup de pouce qui permettra aux femmes, membres de la Chambre de bénéficier de leurs produits. « Nous les accompagnons à se professionnaliser de sorte à pouvoir combler ce gap de confiance et surtout s’équiper convenablement pour la réalisation de leurs métiers », a-t-elle soutenu.
Cet accompagnement, note-t-elle, se fera de plusieurs manières, d’abord au niveau de l’impulsion financière par la bancarisation, les séances de formation et enfin par le financement qui est l’aboutissement de tout un processus. « Nous sommes ouverts à entamer la revue de leurs différents projets », rassure la directrice générale.
Le Président de la Chambre nationale des métiers de Côte d’Ivoire (Cnmci), Bamba Kassoum a saisi cette occasion pour saluer l’action de la micro finance. Il a cependant souhaité que cette convention s’étende à tous les autres secteurs d’activités de l’artisanat. Et ce, afin de permettre à un plus grand nombre de femmes mais également d’hommes de pouvoir adhérer à ce projet.
Il s’est réjoui de cette collaboration qui pour lui est une « chance inouïe pour les futures bénéficiaires » au regard des difficultés que les artisanes éprouvent à trouver un financement.
Bamba Kassoum a, par ailleurs, exhorté les artisanes à s’approprier ce partenariat. A la demande du président de la Chambre des métiers, la directrice générale de la structure a pris l’engagement d’élargir cette convention à d’autres métiers portés par des femmes et des jeunes qui exercent dans des domaines à fort impact féminin.