Centre de resocialisation de M’Bahiakro : 250 enfants reçus pour une formation de 3 mois

Mme Ouattara Manignan, coordonnatrice par intérim de la Cellule de coordination de suivi et de réinsertion. (Ph: DGPN)
Mme Ouattara Manignan, coordonnatrice par intérim de la Cellule de coordination de suivi et de réinsertion. (Ph: DGPN)
Mme Ouattara Manignan, coordonnatrice par intérim de la Cellule de coordination de suivi et de réinsertion. (Ph: DGPN)

Centre de resocialisation de M’Bahiakro : 250 enfants reçus pour une formation de 3 mois

Le Centre de resocialisation d’Okoukro a reçu, récemment, 250 enfants en conflit avec la loi pour une formation de trois mois.
Ils sont 250 enfants en conflit avec la loi venus d’Abidjan qui ont été reçus, récemment, au Centre de resocialisation d’Okoukro, village situé à proximité de la commune de M’Bahiakro pour recevoir une formation aux différentes notions du civisme. Ce, en vue d’une réinsertion sociale.

A en croire la coordonnatrice par intérim de la Cellule de coordination de suivi et de réinsertion (Ccsr), Mme Ouattara Manignan, cette occasion est la main tendue du Président de la République, Alassane Ouattara, et du Conseil national de sécurité (Cns) que ces enfants doivent saisir.

Le Représentant du Préfet insistant sur les acquis du projet. (Ph: DGPN)
Le Représentant du Préfet insistant sur les acquis du projet. (Ph: DGPN)



« Ce projet a été mis en place pour donner une chance de retrouver le droit chemin. C’est la main tendue du Conseil national de sécurité et du Président de la République. Toutefois, il est volontaire », a précisé la coordonnatrice par intérim.

Poursuivant, la coordonnatrice par intérim, Mme Ouattara Manignan, a rappelé que 1611 enfants ont déjà bénéficié de ce projet. « La présence des autorités préfectorales, de la notabilité et des élus traduit votre importance. N’ayez pas peur car vous n’êtes pas en prison. Vous aurez à votre disposition des spécialistes qui sont, entre autres, des formateurs, des éducateurs, des psychologues pour vous écouter et des forces de l’ordre, notamment la gendarmerie de M’Bahiakro pour votre sécurité. Ne jamais cacher les maladies. Il y a des infirmiers et infirmières pour vous suivre. Vous aurez des habits, des draps... Pendant les trois mois, l’on vous apprendra à lire, à écrire comme vos devanciers », a-t-elle rassuré. « Par ailleurs, ici, il y a des règles que vous devez respecter », a-t-elle précisé.

Représentant le Préfet de M’Bahiakro, le sous-préfet de Bonguéra, Konaté Dognêri, a dit sa gratitude au Président de la République et au gouvernement. Après avoir rassuré et exhorté les enfants au respect des règles, l’autorité préfectorale a invité le personnel d’encadrement à un bon traitement des pensionnaires.

(Source : DGPN)