
Les acteurs du commerce et la société civile ont mené ensemble des réflexions communes. (Dr)
Les acteurs du commerce et la société civile ont mené ensemble des réflexions communes. (Dr)
Hausse des prix des produits de grande consommation: Les commerçants et la société civile décident de faire front commun
Les mesures prises par le gouvernement début mars, pour faire face à la hausse continue et de plus en plus insupportable des prix des produits de grande consommation, sont-elles efficaces et suffisantes ? Adressent-elles les vraies causes ? Faudrait-il proposer autre chose ? Avec qui ? Autant de questions qui étaient au centre des réflexions lors des Assises sur la cherté de la vie, qui se sont déroulées, le 30 mars, à l’hôtel Radisson Blu, sur la plateforme aéroportuaire.
Ces assises sont l’initiative de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (Fenacci), qui est la centrale des commerçants ivoiriens, et du comité Action citoyenne contre la vie chère (Acv) qui est une plateforme regroupant presque toutes les organisations de la société civile dont la très célèbre Alternative citoyenne ivoirienne (Aci) de Pulchérie Gbalet.
Si au départ les commerçants étaient pointés du doigt dans cette affaire de flambée des prix des denrées alimentaires de base, la société civile dit avoir compris au fil des discussions et des investigations qu’« ils en sont eux-aussi victimes de cette triste réalité ».
C’est pourquoi ces deux entités ont décidé de faire front commun dans la lutte contre la cherté de la vie, surtout qu’elles sont en phase sur beaucoup de points notamment le fait que le gouvernement doit renforcer les consultations auprès des commerçants et de la société civile avant de prendre les décisions.
Constatant que la réaction du gouvernement est encore « faible et inadaptée » face la situation qui s’aggrave sur le terrain, le comité Action citoyenne contre la vie chère a fait plusieurs propositions en attendant l’achèvement de l’élaboration du livre blanc qui est en cours. Au nombre de 20, ces propositions ont été lues par Ebrin Yao Rémi, président de ce comité.
On peut en retenir entre autres : la création d’un cadre permanent de concertation et de suivi de l’approvisionnement, la distribution des produits et l’évolution des prix sur les marchés ; la mise en place d’une commission de veille sur les spéculations foncières et immobilières ; la création d’une caisse de stabilisation des prix ; l’arrêt des monopoles pour favoriser la libre concurrence dans l’intérêt des consommateurs et la diminution des taxes sur les produits de grande consommation et de première nécessité.
Farikou Soumahoro, président de la Fenacci, a rappelé le rôle que joue cette faitière dans l’apaisement du climat social. « La Fenacci doit être l’interlocuteur incontournable du gouvernement ivoirien sur cette problématique de la cherté de la vie, parce qu’elle est représentative du secteur du commerce en Côte d’Ivoire et cela en nombre et en opérationnalité. La tenue de ces assises en est une preuve concrète. Le gouvernement a tout intérêt à nous associer davantage, mais également la société civile avant de prendre des décisions s’il veut une amélioration de la situation », a-t-il déclaré.
Un livre blanc commun contenant l’état des lieux de la situation sur le terrain, les propositions de la Fenacci et de la société civile, les acquis de ces deux faitières dans la lutte contre la vie chère et des suggestions concrètes à l’État est en cours de préparation et sera remis directement au Chef de l’État dans un délai de dix jours à compter de ce 30 mars, a assuré Farikou Soumahoro.
Plusieurs administrations et structures ont été représentées aux assises dont le ministère du Commerce et de l’Industrie, le Conseil national de lutte contre la vie chère (Cnlvc), le Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec) et la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire.
Si au départ les commerçants étaient pointés du doigt dans cette affaire de flambée des prix des denrées alimentaires de base, la société civile dit avoir compris au fil des discussions et des investigations qu’« ils en sont eux-aussi victimes de cette triste réalité ».
C’est pourquoi ces deux entités ont décidé de faire front commun dans la lutte contre la cherté de la vie, surtout qu’elles sont en phase sur beaucoup de points notamment le fait que le gouvernement doit renforcer les consultations auprès des commerçants et de la société civile avant de prendre les décisions.
Constatant que la réaction du gouvernement est encore « faible et inadaptée » face la situation qui s’aggrave sur le terrain, le comité Action citoyenne contre la vie chère a fait plusieurs propositions en attendant l’achèvement de l’élaboration du livre blanc qui est en cours. Au nombre de 20, ces propositions ont été lues par Ebrin Yao Rémi, président de ce comité.
On peut en retenir entre autres : la création d’un cadre permanent de concertation et de suivi de l’approvisionnement, la distribution des produits et l’évolution des prix sur les marchés ; la mise en place d’une commission de veille sur les spéculations foncières et immobilières ; la création d’une caisse de stabilisation des prix ; l’arrêt des monopoles pour favoriser la libre concurrence dans l’intérêt des consommateurs et la diminution des taxes sur les produits de grande consommation et de première nécessité.
Farikou Soumahoro, président de la Fenacci, a rappelé le rôle que joue cette faitière dans l’apaisement du climat social. « La Fenacci doit être l’interlocuteur incontournable du gouvernement ivoirien sur cette problématique de la cherté de la vie, parce qu’elle est représentative du secteur du commerce en Côte d’Ivoire et cela en nombre et en opérationnalité. La tenue de ces assises en est une preuve concrète. Le gouvernement a tout intérêt à nous associer davantage, mais également la société civile avant de prendre des décisions s’il veut une amélioration de la situation », a-t-il déclaré.
Un livre blanc commun contenant l’état des lieux de la situation sur le terrain, les propositions de la Fenacci et de la société civile, les acquis de ces deux faitières dans la lutte contre la vie chère et des suggestions concrètes à l’État est en cours de préparation et sera remis directement au Chef de l’État dans un délai de dix jours à compter de ce 30 mars, a assuré Farikou Soumahoro.
Plusieurs administrations et structures ont été représentées aux assises dont le ministère du Commerce et de l’Industrie, le Conseil national de lutte contre la vie chère (Cnlvc), le Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec) et la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire.