
La sous-préfète, Sandrine-Oka, et M.Eba Martial ont exhorté les femmes à prendre leur destin en main. (Ph: Dr)
La sous-préfète, Sandrine-Oka, et M.Eba Martial ont exhorté les femmes à prendre leur destin en main. (Ph: Dr)
JIF : Les femmes dénoncent l’exclusion de l’héritage des plantations et de la terre
A l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme célébrée le samedi 19 mars à Boussoukro, dans la commune de N’Douci, Komenan Edissi Eméline, secrétaire de direction, porte-parole des femmes, a interpellé l’autorité administrative sur le fait que la femme est systématiquement exclue de l’héritage en ce qui concerne les plantations et les parcelles de terre.
Elle a dénoncé cette situation, qui selon elle, est une véritable injustice violant le droit de la femme à la propriété. Elle a souhaité ardemment que cette injustice soit corrigée par le gouvernement pour permettre à la femme d’hériter au même titre que l’homme.
Komenan Edissi Emeline a profité de cette occasion pour rendre hommage à Eba Assandé Martial, initiateur de la cérémonie. Qui a permis aux femmes du village de prendre le chemin de l’autonomisation. « Grâce à ses actions de développement dans le village, les femmes comptent dans leurs familles », a-t-elle fait savoir.
Conseiller régional de l’Agnéby -Tiassa, Eba Assandé Martial a ,quant à lui, exhorté les femmes de Boussoukro, son village et de Kodimasso, à se décomplexer vis-à-vis des hommes, et à prendre leur destinée en main. Pour y parvenir, elles doivent, a-t-il estimé, saisir les opportunités qui s’offrent à elles, afin d’affronter courageusement la vie et se faire une place au soleil. « Je sais que la femme du milieu rural doit consentir beaucoup plus de sacrifices pour vivre, que celle du milieu citadin, eu égard à la rudesse de la vie ».
C’est pour cela, a-t-il expliqué, que son combat pour le développement de son village se fonde en grande partie sur les actions de promotion des femmes. Il entend également doter le village des infrastructures de base : électricité, eau, école, centre de santé.
En 2014, il a mis en place une organisation des femmes commerçantes et agricoles de Boussoukro ,dénommée (Ufcabo) avec pour objectif la constitution d’un fonds de garantie auprès d’une microfinance pour un accès au crédit.
Eba Assandé Martial s’est réjoui de ce que les choses se déroulent bien. « De 2014 à 2021, c’est un montant de 4 millions de Fcfa de crédit qui a été octroyé aux femmes avec un taux de remboursement de 100% », a-t-il fait savoir en saluant cette performance qui honore les dirigeants de l’Union qui font preuve d’une bonne gestion du fonds. Il a aussi lancé un appel aux femmes du village qui hésitent encore à adhérer à l’union.
Sandrine Danho-Oka, la sous-préfète de N’douci, présidente de la cérémonie, a encouragé les femmes à prendre en main leur destin, en s’engageant pleinement et totalement dans ce qu’elles entreprennent pour leur autonomisation. La cérémonie a été marquée par un don de matériel au lauréat du concours de propreté et par une messe d’action de grâce ce dimanche 20 mars.
Komenan Edissi Emeline a profité de cette occasion pour rendre hommage à Eba Assandé Martial, initiateur de la cérémonie. Qui a permis aux femmes du village de prendre le chemin de l’autonomisation. « Grâce à ses actions de développement dans le village, les femmes comptent dans leurs familles », a-t-elle fait savoir.
Conseiller régional de l’Agnéby -Tiassa, Eba Assandé Martial a ,quant à lui, exhorté les femmes de Boussoukro, son village et de Kodimasso, à se décomplexer vis-à-vis des hommes, et à prendre leur destinée en main. Pour y parvenir, elles doivent, a-t-il estimé, saisir les opportunités qui s’offrent à elles, afin d’affronter courageusement la vie et se faire une place au soleil. « Je sais que la femme du milieu rural doit consentir beaucoup plus de sacrifices pour vivre, que celle du milieu citadin, eu égard à la rudesse de la vie ».
C’est pour cela, a-t-il expliqué, que son combat pour le développement de son village se fonde en grande partie sur les actions de promotion des femmes. Il entend également doter le village des infrastructures de base : électricité, eau, école, centre de santé.
En 2014, il a mis en place une organisation des femmes commerçantes et agricoles de Boussoukro ,dénommée (Ufcabo) avec pour objectif la constitution d’un fonds de garantie auprès d’une microfinance pour un accès au crédit.
Eba Assandé Martial s’est réjoui de ce que les choses se déroulent bien. « De 2014 à 2021, c’est un montant de 4 millions de Fcfa de crédit qui a été octroyé aux femmes avec un taux de remboursement de 100% », a-t-il fait savoir en saluant cette performance qui honore les dirigeants de l’Union qui font preuve d’une bonne gestion du fonds. Il a aussi lancé un appel aux femmes du village qui hésitent encore à adhérer à l’union.
Sandrine Danho-Oka, la sous-préfète de N’douci, présidente de la cérémonie, a encouragé les femmes à prendre en main leur destin, en s’engageant pleinement et totalement dans ce qu’elles entreprennent pour leur autonomisation. La cérémonie a été marquée par un don de matériel au lauréat du concours de propreté et par une messe d’action de grâce ce dimanche 20 mars.