Transformation du poisson: Le Japon offre un centre de formation à la Côte d’Ivoire

Le centre de formation à la fabrication et à la commercialisation du Surimi au sein de la Direction des pêches. (Ph: Dr)
Le centre de formation à la fabrication et à la commercialisation du Surimi au sein de la Direction des pêches. (Ph: Dr)
Le centre de formation à la fabrication et à la commercialisation du Surimi au sein de la Direction des pêches. (Ph: Dr)

Transformation du poisson: Le Japon offre un centre de formation à la Côte d’Ivoire

Le 22/03/22 à 21:32
modifié 22/03/22 à 21:32
La Direction des pêches du ministère de Ressources animales et halieutiques (Mirah) sise dans la zone portuaire à Treichville abrite désormais un Centre de formation à la fabrication et à la commercialisation du Surimi, ce produit alimentaire traditionnel japonais issu d’une transformation bien maitrisée du poisson.

Destiné exclusivement aux actrices du secteur de la pêche, ce centre a été officiellement inauguré, le 22 mars, par le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, en présence de l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Ikkatai Katsuya.

C’est le fruit d’un partenariat entre le Mirah, l’Ong japonaise Uminokuni, organisation sœur de Women’s forum for fish (Wff) et l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) dans le cadre de la coopération halieutique entre la Côte d’Ivoire et le Japon.

Le ministre Sidi Touré a profité de l’occasion pour saluer l’excellence de la coopération bilatérale ivoiro-japonaise dont ce centre est un témoignage éloquent. Pour lui, c’est aussi le fruit d’un dialogue constructif entre les acteurs du secteur de la pêche, notamment les femmes et la tutelle. Enfin, il a vanté les valeurs nutritionnelle et économique de ce projet.

Le ministre Sidi Touré coupant le ruban sous le regard bienveillants de l'ambassadeur japonais  Ikkatai Katsuya (Dr)
Le ministre Sidi Touré coupant le ruban sous le regard bienveillants de l'ambassadeur japonais Ikkatai Katsuya (Dr)



« Le Surimi est une forme traditionnelle de transformation du poisson dans les communautés de pêche au Japon. L’expérience en Côte d’Ivoire a démontré que le poisson de faible valeur commerciale comme le maquereau, la sardine, le chinchard peuvent être transformés en produit de luxe de grande valeur nutritive et à la portée de tous. Pour le secteur de la pêche et de l’aquaculture, cette forme de traitement du poisson vient apporter de la variété et de la valeur ajoutée », s’est-il félicité.

Abondant dans le même sens que le ministre, l’ambassadeur japonais Ikkatai Katsuya s’est aussi félicité de la bonne qualité de la relation entre son pays et la Côte d’Ivoire et a formé un souhait. « Nous serions reconnaissants à la Côte d’Ivoire de bien vouloir démontrer son appréciation sur ce projet réalisé dans le cadre du partenariat entre le Japon et la Côte d’Ivoire, comme étant l’un des résultats concrets de l’initiative de la Ticad 7, lors de la prochaine Ticad 8 qui se tiendra au mois d’août de cette année », a-t-il demandé.

En Côte d’Ivoire, a expliqué le directeur des pêches, Bina Fofana, la promotion sociale des femmes qui s’adonnent à des activités de pêche est une préoccupation pour le Mirah, car celles-ci sont omniprésentes dans le segment post-capture, notamment la vente de poisson, la transformation, le transport au marché et bien autres activités de soutien. Elles se situent de ce fait au cœur d’enjeux importants tels que la sécurité alimentaire et le développement durable du secteur halieutique.



Le 22/03/22 à 21:32
modifié 22/03/22 à 21:32