
Les autorités administratives et politiques, de la communauté scientifique, des chefs traditionnels, ainsi que les producteurs et associations de producteurs de manioc ont pris une part active au lancement de la cara
Les autorités administratives et politiques, de la communauté scientifique, des chefs traditionnels, ainsi que les producteurs et associations de producteurs de manioc ont pris une part active au lancement de la cara
Maladies virales du manioc : : Le Programme Wave lance une caravane pour sensibiliser les populations de l’Afrique de l’ouest et du centre
Le programme Central and West african virus epidemiology (Wave a procédé, mardi 22 mars 2022, à Songon, au lancement de la campagne de sensibilisation des agriculteurs. Après Songon, la caravane va sillonner les villes d’Aboisso, Dimbokro, Gagnoa et Man.
L’objectif principal de cette campagne est de sensibiliser les populations d’Afrique de l’Ouest et du Centre aux dangers liés aux maladies virales du manioc et à l’impact de ces maladies sur la productivité agricole et la sécurité alimentaire.

Pr Justin Pita, directeur exécutif WAVE
La campagne intitulée ‘‘Ensemble sauvons notre manioc’’ et la surveillance participative se dérouleront en simultané dans les 10 pays membres de WAVE auprès des acteurs de la chaîne de valeur manioc, de l'opinion publique, des décideurs politiques et de la presse, et d'autre part, visent la vulgarisation de l'usage de l'application ‘‘Nuru’’ dans la lutte contre les maladies virales du manioc en Afrique de l'Ouest et du Centre.
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Selon Justin Pita, directeur exécutif WAVE cette plateforme permettra de prévenir l'incursion de maladies exotiques de plantes dans de nouvelles zones. « A commencé sur Abidjan. C’est vu justement les performances de cette équipe qu’aujourd’hui WAVE s’est étalé sur plusieurs pays de la sous-région et même au-delà », a-t-il indiqué. Et de souligner que depuis deux ans le Gabon et le Cameroun se sont associés à WAVE. Pour Dr Pita, les chercheurs sont capables de régler ce problème puisque la cartographie du virus est connue. « Aujourd’hui on sait où est parti le virus et où il se trouve. Il reste maintenant à résoudre le problème en trouvant un remède. Le remède n’est pas forcément un médicament, cela peut être la prévention et je pense que c’est ce qu’ils sont en train de faire actuellement », a-t-il ajouté.
Poursuivant, il a fait savoir qu’en plus de l’accompagnement de l’Etat de Côte d’Ivoire, ils bénéficient de celui de la fondation. C’est dire que la structure est plus ou moins à l’abri du financement.
A cette occasion, le vice-président de l’Université Félix Houphouët Boigny, chargé de la recherche, Pr Abdoulaye Sangaré a salué cette initiative, qui vient contribuer à l’autosuffisance alimentaire des populations. Selon lui, la culture du manioc est sujette à plusieurs aléas qui affectent considérablement sa productivité. « Les campagnes de sensibilisation que WAVE organise vont permettre à nos braves producteurs et productrices de manioc d’appréhender les menaces que constituent les maladies pour la culture. Elle permettra à nos parents de faire la distinction entre les bonnes plantes saines et les mauvaises qu’ils devront impérativement éviter dans leurs champs », a-t-il souligné.
Poursuivant, il a fait savoir qu’en plus de l’accompagnement de l’Etat de Côte d’Ivoire, ils bénéficient de celui de la fondation. C’est dire que la structure est plus ou moins à l’abri du financement.
A cette occasion, le vice-président de l’Université Félix Houphouët Boigny, chargé de la recherche, Pr Abdoulaye Sangaré a salué cette initiative, qui vient contribuer à l’autosuffisance alimentaire des populations. Selon lui, la culture du manioc est sujette à plusieurs aléas qui affectent considérablement sa productivité. « Les campagnes de sensibilisation que WAVE organise vont permettre à nos braves producteurs et productrices de manioc d’appréhender les menaces que constituent les maladies pour la culture. Elle permettra à nos parents de faire la distinction entre les bonnes plantes saines et les mauvaises qu’ils devront impérativement éviter dans leurs champs », a-t-il souligné.
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Danho Clotaire, adjoint au maire de Songon a remercié les organisateurs de la tenue du lancement de la campagne en pays Atchan. Il n’a pas manqué de saluer la communauté scientifique pour les recherches de qualité menées afin d’améliorer la productivité du manioc, une denrée prisée par les populations de Songon. Quant au représentant du ministre-gouverneur du district autonome d’Abidjan, Habout Dramane Cissé, il a félicité les acteurs du système pour le travail abattu aux côtés des producteurs. « Nous vous confions notre manioc, préservez-le car c’est notre or blanc laissé en héritage par nos parents. Merci d’accompagner nos parents producteurs par la diffusion des technologies et connaissances qui sont générées dans vos universités et centre de recherche », a-t-il indiqué.
Amangoua Adèle, productrice transformatrice, présidente du conseil d’administration d’une société coopérative, a soutenu que les membres de sa coopérative ont déjà ressenti cette maladie. « Après la théorie, nous sommes allés dans un de nos champs pour pratiquer cela. Nous avons constaté que le taux n’est pas élevé, mais en voyant la plante on s’apercevait qu’elle fait la maladie. Cela se manifeste par des taches. Le virus est blanc, juste en dessous des feuilles du manioc. Quand les plantes ne sont pas malades ça se sent à travers les feuilles’’, a-t-elle expliqué.
A noter qu’à Songon, les autorités administratives et politiques, de la communauté scientifique, des chefs traditionnels, ainsi que les producteurs et associations de producteurs de manioc ont pris une part active au lancement de la caravane.
Fratmat.info avec Sercom
Amangoua Adèle, productrice transformatrice, présidente du conseil d’administration d’une société coopérative, a soutenu que les membres de sa coopérative ont déjà ressenti cette maladie. « Après la théorie, nous sommes allés dans un de nos champs pour pratiquer cela. Nous avons constaté que le taux n’est pas élevé, mais en voyant la plante on s’apercevait qu’elle fait la maladie. Cela se manifeste par des taches. Le virus est blanc, juste en dessous des feuilles du manioc. Quand les plantes ne sont pas malades ça se sent à travers les feuilles’’, a-t-elle expliqué.
A noter qu’à Songon, les autorités administratives et politiques, de la communauté scientifique, des chefs traditionnels, ainsi que les producteurs et associations de producteurs de manioc ont pris une part active au lancement de la caravane.
Fratmat.info avec Sercom