Jif 2022 : LeadAfricaines, Gfm3, Riddef et Cefci mettent l’accent sur la problématique du genre et de l’environnement

La JIF célébré à l'arboretum de la forêt du banco par le consortium Leadafricaines, Génération femme du troisième millénaire (Gfm3), le Réseau ivoirien pour la défense des droits de l'enfant et de la femme (Riddef) et le Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (Cefci) - (Ph: Salif D. CHEICKNA)
La JIF célébré à l'arboretum de la forêt du banco par le consortium Leadafricaines, Génération femme du troisième millénaire (Gfm3), le Réseau ivoirien pour la défense des droits de l'enfant et de la femme (Riddef) et le Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (Cefci) - (Ph: Salif D. CHEICKNA)
La JIF célébré à l'arboretum de la forêt du banco par le consortium Leadafricaines, Génération femme du troisième millénaire (Gfm3), le Réseau ivoirien pour la défense des droits de l'enfant et de la femme (Riddef) et le Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (Cefci) - (Ph: Salif D. CHEICKNA)

Jif 2022 : LeadAfricaines, Gfm3, Riddef et Cefci mettent l’accent sur la problématique du genre et de l’environnement

Le 21/03/22 à 16:31
modifié 21/03/22 à 17:53
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes (Jif), le consortium Leadafricaines, Génération femme du troisième millénaire (Gfm3), le Réseau ivoirien pour la défense des droits de l'enfant et de la femme (Riddef) et le Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (Cefci) a orienté ses activités sur le thème : « Femmes et développement durable pour l’égalité des genres ».

Le premier panel avec Mme Sarah Traboulsi  et Mme Christine Logbo-Kossi (Ph: Salif D. CHEICKNA)
Le premier panel avec Mme Sarah Traboulsi et Mme Christine Logbo-Kossi (Ph: Salif D. CHEICKNA)



Pour la circonstance, le consortium a choisi l’Arboretum de la forêt du banco, le 17 mars 2022 pour célébrer la Jif. A travers le choix de ce site, il s’est agi dans ce cadre idéal de mettre l’accent sur la promotion du genre dans des secteurs d’activités touchant à la double problématique du genre et de l’environnement. Il s’agit pour l’essentiel des secteurs agro-industriels et d’extraction.

Il faut indiquer que le consortium a bénéficié du financement de Carrefour International, une organisation canadienne de coopération internationale. Selon la représentante-pays de cette organisation, Marlyatou Dosso, sa structure travaille pour faire avancer l’égalité pour les femmes et les filles. Et aussi pour éliminer la pauvreté dans certains des pays les plus pauvres du monde en Afrique. « Les femmes sont la solution pour l’atteinte des Objectifs du développement durable », a-t-elle insisté.

Installé dans l’Arboretum de la forêt du banco, le public a assisté à deux panels qui ont marqué cette journée initiée par le consortium d’Ong avec le soutien de Carrefour international.

Projet « Seedballs », présentation de la Chambre des mines, partage d’expériences

Le premier panel a porté sur le projet « Seedballs » et la présentation de la Chambre des mines et du Femici. Mme Sarah Traboulsi et présidente de l’association Forêts d’Afrique crée en 2020 en France et créatrice de la marque de cosmétiques Naturabio a indiqué qu’à travers « Seedballs », elle a décidé de participer au reboisement. « Je pense qu’en plantant des arbres, l’on participe à filtrer l’air. Et je trouve que les femmes doivent être les plus concernées », a-t-elle affirmé. Et d’insister : « On doit dire à nos enfants qu’il est primordial de préserver la nature ».

Pour sa part, la Directrice générale de la Chambre des Mines de Côte d’Ivoire, Mme Christine Logbo-Kossi a tenu à souligner qu’on ne peut pas développer un secteur d’activité sans compter sur les femmes. Elle a souhaité que la tutelle porte une attention particulière sur la situation des femmes qui exercent dans ce secteur.

L'ensemble des panélists répondant aux questions et préoccupations  des invités ((Ph: Salif D. CHEICKNA)
L'ensemble des panélists répondant aux questions et préoccupations des invités ((Ph: Salif D. CHEICKNA)



Le deuxième panel a été animé par Mme Yvonne Goley Lou Irié, présidente de la nouvelle Cocoprovi, marché Zamblé Lou Madeleine et porte-parole des coopératives de commercialisation de produits vivriers. Elle était avec l’Honorable Djé Bi Djé Olivier Vamy, Député-Maire de Zuénoula.

Dans un partage d’expérience, Yvonne Goley Lou Irie, a expliqué comment elle lutte aujourd’hui pour l’autonomisation des femmes et de la jeune fille. Et ce, à travers la création d’activités génératrices de revenus. Il faut souligné qu’elle dirige plus de 3000 femmes au sein de sa coopérative.

L'Honorable Djé Bi Djé Olivier Vamy a évoqué la protection de l'environnement, à travers le cas spécifique de Zuénoula. L'on a découvert un Député-Maire multi-casquettes, qui s’implique dans les tâches les plus ingrates, pour servir sa communauté. Aux côtés de ses administrés, tantôt pompier, tantôt éboueur, l'on a découvert un élu qui sait manier la machette et couper la canne aussi bien que superviser et contrôler l’installation aux normes de dispositifs électriques. Il est également très proche des mamans du marché, ces femmes entreprenantes, volontaires et solidaires qui font la fierté de tout un peuple.

Des recommandations à l’endroit des parties concernées

A la fin des échanges, des recommandations ont été formulées à l’endroit de l’ensemble des parties concernées intéressées non seulement par la cause de la femme mais aussi du développement durable. Et ce, en vue de monter un dossier de plaidoyer.

Le panel 2 avec  Mme Yvonne Goley Lou Irié, présidente de la nouvelle Cocoprovi, marché Zamblé Lou Madeleine et Djé Bi Djé Olivier Vamy, Député-Maire de Zuénoula (Ph: Salif D. CHEICKNA)
Le panel 2 avec Mme Yvonne Goley Lou Irié, présidente de la nouvelle Cocoprovi, marché Zamblé Lou Madeleine et Djé Bi Djé Olivier Vamy, Député-Maire de Zuénoula (Ph: Salif D. CHEICKNA)



A la suite des panels la présidente de LeadAfricaines, Kadi Tanou a indiqué que le premier plaidoyer est adressé aux organisation de la société civile. « Nous avons entendus l’appel de nos participants et participantes sur les efforts d’innovation à faire et à intégrer dans nos systèmes de partage et de sensibilisation des droits des femmes. », a indiqué la présidente de LeadAfricaines. Il s’agit, à ce niveau de collaborer avec les femmes dans les marchés pour mieux relayer l’information sur les droits des femmes. Et surtout s’adosser aux élus locaux pour également mieux faire passer le message.

Le deuxième plaidoyer est à l’endroit des élus locaux. Il leur est recommandé d’avoir un devoir de redevabilité vis-à-vis des populations qui les ont élus. « A chaque fois qu’une loi est votée, nous pensons qu’il est important de retourner vers la population pour leur expliquer les enjeux et les différents contours. Ainsi que les mesures mise en place pour son exécution et son suivi », a-t-elle souligné. Cela permettra, à l’en croire de respecter les lois votées au Parlement.

Au premier plan Awa Sylla conseillère technique au ministère chargé des femmes (Ph: Salif D. CHEICKNA)
Au premier plan Awa Sylla conseillère technique au ministère chargé des femmes (Ph: Salif D. CHEICKNA)



Au niveau du ministère en charge de la femme, le panel a recommandé une mise en place d’une politique pour permettre aux Organisations de la société civile d’assurer le plan d’action national de la politique genre. Poursuivant, la présidente de LeadAfricaines a indiqué que sa structure a été impliquée dans l’élaboration de ce plan. Cependant, elle a affirmé qu’après cela, il est important qu’un suivi se fasse. « Il faut qu’on arrive à mettre ce mécanisme en place », a-t-elle plaidé. A l’endroit des femmes qui sont dans le domaine minier, elle dira qu’il va falloir prendre des mesures particulières pour qu’elles puissent profiter des mêmes droits que toutes les autres femmes. Et que leur carrière n’impacte pas leur vie sociale et familiale.

A noter que la Journée internationale des droits de la femme, qui est célébrée partout dans le monde le 08 mars 2022, est destinée à favoriser la sensibilisation et l’action internationale sur les questions des droits des femmes sous l’égide du système des Nations-Unies.



Le 21/03/22 à 16:31
modifié 21/03/22 à 17:53