Une vue d'étudiants. (Ph: Dr)
Violences basées sur le genre : Un fléau existant dans les universités
De nombreux témoignages à travers le monde montrent que dans pratiquement tous les secteurs d’activité, les femmes sont souvent exposées à des cas de Violences basées sur le genre (Vbg). Celles qui évoluent dans le domaine de la recherche scientifique ne sont pas épargnées. Ce sont des révélations faites par des spécialistes de la question du genre lors de la célébration des droits de la femme à l’hôtel Palm club de Cocody dans la soirée du vendredi 18 mars 2022.
Selon Dr Daouda Sidibé, directeur des œuvres universitaires, de la vie associative et du genre, au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le harcèlement se fait désormais de manière subtile.
Il a préconisé de surtout combattre ces maux parce qu’ils freinent la gent féminine dans sa volonté d’aller plus loin dans les études. Car pour lui, seule l’égalité des chances permettra aux jeunes filles de se battre à la loyale aux côtés des jeunes hommes.
Il a relaté le cas d’une brillante étudiante qui a souhaité faire un doctorat et qui a été rabrouée par un enseignant. Ce dernier lui aurait dit clairement qu’il ne pouvait pas lui permettre de traiter un thème parce qu'elle est du sexe féminin.
Selon lui, elle pourrait "gâcher" ce thème car susceptible de contracter une grossesse durant la préparation du doctorat. Alors que celle-ci n’est pas un crime et une femme a le droit d'être enceinte.
Des frustrations qui bloquent parfois ces jeunes filles et les amènent à abandonner les études. Pour celui qui est en charge des questions du genre au ministère de tutelle, le combat est d’abord l’affaire des hommes. C’est pourquoi il a appelé à l’implication de tous. « Si les hommes ont compris le bien-fondé du combat, c’est gagné », a-t-il soutenu.
Dr Sidibé a par ailleurs annoncé que des études seront menées par le Fonsti et le Pasres pour mieux examiner l’ampleur de toutes ces questions relatives aux droits des femmes afin d’en sortir des chartes de sensibilisation.
« Nous sommes en train de mettre en place des organes où des victimes pourront se plaindre pour que ces questions soient réglées », a-t-il déclaré. Non sans remercier le Fonsti et le Pasres qui se sont engagés pour la promotion du genre en contribuant au bonheur des filles qui sont souvent sur le point d’abandonner pour des besoins financiers.
Il a préconisé de surtout combattre ces maux parce qu’ils freinent la gent féminine dans sa volonté d’aller plus loin dans les études. Car pour lui, seule l’égalité des chances permettra aux jeunes filles de se battre à la loyale aux côtés des jeunes hommes.
Il a relaté le cas d’une brillante étudiante qui a souhaité faire un doctorat et qui a été rabrouée par un enseignant. Ce dernier lui aurait dit clairement qu’il ne pouvait pas lui permettre de traiter un thème parce qu'elle est du sexe féminin.
Selon lui, elle pourrait "gâcher" ce thème car susceptible de contracter une grossesse durant la préparation du doctorat. Alors que celle-ci n’est pas un crime et une femme a le droit d'être enceinte.
Des frustrations qui bloquent parfois ces jeunes filles et les amènent à abandonner les études. Pour celui qui est en charge des questions du genre au ministère de tutelle, le combat est d’abord l’affaire des hommes. C’est pourquoi il a appelé à l’implication de tous. « Si les hommes ont compris le bien-fondé du combat, c’est gagné », a-t-il soutenu.
Dr Sidibé a par ailleurs annoncé que des études seront menées par le Fonsti et le Pasres pour mieux examiner l’ampleur de toutes ces questions relatives aux droits des femmes afin d’en sortir des chartes de sensibilisation.
« Nous sommes en train de mettre en place des organes où des victimes pourront se plaindre pour que ces questions soient réglées », a-t-il déclaré. Non sans remercier le Fonsti et le Pasres qui se sont engagés pour la promotion du genre en contribuant au bonheur des filles qui sont souvent sur le point d’abandonner pour des besoins financiers.