Développement local : Les cadres de Marandallah invités à adhérer à la mutuelle

Lassana Bakayoko (au milieu), président de la Mucasm. (Franck YEO)
Lassana Bakayoko (au milieu), président de la Mucasm. (Franck YEO)
Lassana Bakayoko (au milieu), président de la Mucasm. (Franck YEO)

Développement local : Les cadres de Marandallah invités à adhérer à la mutuelle

Le 20/03/22 à 04:41
modifié 20/03/22 à 04:41
Le président de la Mutuelle des cadres de la sous-préfecture de Marandallah (Mucasm), le colonel Lassana Bakayoko, a invité, le samedi 19 mars 2022, les cadres de cette circonscription à adhérer à la mutuelle.

Il a lancé cet appel à l’occasion de l’Assemblée générale ordinaire de la Mucasm tenue à la salle de conférences de la Coopec d’Abobo. « Ce n’est pas pour mener quelqu’un à une candidature quelconque. C’est pour d’abord nous connaître et ensuite mener des actions communes pour le développement de notre sous-préfecture », a-t-il précisé.

Pour lui, cette mutuelle permet non seulement de rendre service aux parents mais aussi et surtout de créer la fraternité entre les cadres, ainsi qu’entre les filles et fils de la sous-préfecture de Marandallah, dans le département de Mankono.

Le président de la Mucasm a surtout déploré le manque d’engouement des cadres. Car, dit-il, en dix ans d’existence, cette mutuelle enregistre moins de cinquante adhérents pour une sous-préfecture qui compte 25 villages. « Suivons l’exemple des autres mutuelles pour sortir notre sous-préfecture du sous-développement », a conseillé Lassana Bakayoko.

« Dans un pays, le gouvernement ne peut pas tout faire. C’est pourquoi les cadres à travers les différentes mutuelles doivent s’organiser pour lui venir en aide en apportant elles-mêmes le développement », a poursuivi le premier responsable de la Mucasm.

Les imams invités à prier pour la Mucasm

Le citoyen nouveau dont parle le Chef de l’Etat, dit-il, ce n’est pas celui qui est né deux fois, mais plutôt celui qui prend des initiatives pour le développement de sa région et par ricochet celui de toute la Côte d’Ivoire. Il a, en outre, demandé aux imams d’aider la mutuelle à travers leurs prières pour un lendemain meilleur de la sous-préfecture de Marandallah.

Pour le vice-président de la Mucasm, Fofana Moussa, le bilan des dix ans d’existence de la mutuelle est mitigé parce que les cadres de la sous-préfecture de Marandallah n’ont pas encore compris le bien-fondé de la mutuelle. « Laissons tomber les clivages politiques et unissons-nous pour le développement de Marandallah qui est notre bien commun », a-t-il exhorté.

Abondant dans le même sens, le président du comité d’organisation, Daouda Coulibaly, a rappelé qu’une mutuelle est la voie de développement. « Nous avons besoin de toutes les intelligences de la région afin d’améliorer les conditions de vie des populations », dit-il, rappelant que cette Assemblée générale ordinaire coïncide avec les dix ans d’existence de la Mucasm.

A noter que cette mutuelle a déjà entrepris plusieurs actions en faveur des populations de la sous-préfecture de Marandallah.


Le 20/03/22 à 04:41
modifié 20/03/22 à 04:41