Pastoralisme et transhumance: Le gouvernement expose ses solutions

Autour du ministre Sidi Tiémoko Touré, les participants à la réunion, venus de divers Etats de la sous-région. ( DR)
Autour du ministre Sidi Tiémoko Touré, les participants à la réunion, venus de divers Etats de la sous-région. ( DR)
Autour du ministre Sidi Tiémoko Touré, les participants à la réunion, venus de divers Etats de la sous-région. ( DR)

Pastoralisme et transhumance: Le gouvernement expose ses solutions

Le 16/03/22 à 16:39
modifié 16/03/22 à 18:54
Le ministre des Ressources animales et halieutiques a présidé, le 14 mars, à l’hôtel Rose Blanche à Angré, une réunion du projet régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Prédip).
Les nombreuses difficultés auxquelles est confronté le secteur du pastoralisme en Côte d’Ivoire demeurent une préoccupation majeure pour le gouvernement ivoirien. Pour venir à bout de ces problèmes, plusieurs mesures ont été adoptées ces dernières années, et particulièrement en 2022, par les autorités compétentes. Les dernières sont, entre autres, la validation en janvier 2022 de la politique nationale de développement de l’Élevage, de la Pêche et de l’Aquaculture (Ponadepa), et la validation en février 2022 du document de formulation du Programme régional d’Investissements pour le Développement de l’Elevage dans les Pays côtiers (Pridec). Le ministre des Ressources animales et halieutiques l’a relevé ,le lundi 14 mars, à l’hôtel la Rose blanche, à Angré. C’était au cours de la 6e réunion du Comité technique du Projet (CTP) du Projet régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Prédip). Prévue sur trois jours, cette réunion ,qui enregistre une trentaine de participants, venus de différents États de l’Afrique de l’Ouest, a pour but de dresser un bilan du Prédip, après quatre ans de mise en œuvre. Selon le ministre Sidi Touré qui a présidé la cérémonie d’ouverture, le Prédip, financé par l’Union européenne, vient renforcer les efforts du gouvernement dans la résolution des problèmes rencontrés par ce secteur. « Le Prédip a réalisé en quatre années de mise en œuvre d’importantes infrastructures en Côte d’Ivoire. Parmi lesquelles le balisage de 325 km de piste à bétail, la mise en place de trois banques aliments bétail dans les localités de Ferkessédougou, Niellé, Tengrela, la construction de trois quais d’embarquement à Kaouara, Kong et Toumoukoro, la réhabilitation de deux postes vétérinaires transfrontaliers : Burkina Faso-RCI à Niangoloko (Province de la Comoé) et Mali-Côte d’Ivoire à Tiongiu », a-t-il souligné. Malgré tous ces multiples efforts, dira-t-il, le défi à relever demeure encore important.

Dans le même sens, Paul Ouédraogo, secrétaire exécutif adjoint du Comité permanent inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (Cilss), a relevé quelques actions menées par le Prédip. Il a cité ,entre autres, la construction d’un service régional d’information sur le pastoralisme et la transhumance pour la production d’information d’aide à la décision économique et politique, la construction ou la réhabilitation d’infrastructures dans des couloirs stratégiques (unités vétérinaires, parcs de vaccination, marchés à bétail, quais d’embarquement, points d’eau, aires de repos, aires de pâture, banque d’aliments bétail, etc) , la surveillance , le contrôle des épizooties et des maladies transfrontalières , le bon ancrage institutionnel du projet dans les pays .



Le 16/03/22 à 16:39
modifié 16/03/22 à 18:54