Brvm : Le code de gouvernance des sociétés cotées officiellement lancé

Les entreprises cotées invitées à s'approrier le document. (DR)
Les entreprises cotées invitées à s'approrier le document. (DR)
Les entreprises cotées invitées à s'approrier le document. (DR)

Brvm : Le code de gouvernance des sociétés cotées officiellement lancé

Le 16/03/22 à 15:11
modifié 16/03/22 à 15:11
La Bourse régionale de valeurs mobilières (Brvm), en partenariat avec la Société financière internationale (Sfi), a procédé, le mardi 15 mars 2022, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, au lancement du code de gouvernance des sociétés cotées à la Brvm.

Fruit de la collaboration entre la Bourse régionale de valeurs mobilières (Brvm) et la Société financière internationale (Sfi), le code gouvernance des société cotées à la Brvm est composé de 38 pages, 5 annexes et 11 principes fondateurs dudit code. L’objectif est d’inciter les entreprises à renforcer leurs performances vis-à-vis des investisseurs.

Le président du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (Crepmf), Badanam Patoki a remercié toutes les personnes ayant contribué à introduire cette innovation sur le marché régional en l’occurrence la Banque mondiale pour son soutien constant, ainsi que les dirigeants de la Brvm pour cette démarche novatrice. Pour lui, ce code de gouvernance des entreprises constitue un baromètre de la maturité de la classe financière.

« L’adoption de bonnes pratiques de gouvernance permettra aux entreprises d’atteindre des objectifs stratégiques de développement et de rentabilité tout en renforçant le climat des affaires et l’intérêt des investissements », a-t-il expliqué, tout en exhortant les responsables des sociétés cotées au respect de ce code de gouvernance. « Le conseil régional est disposé à accompagner la mise en œuvre du code de gouvernance », a promis Badanom Patoki.

Abondant dans le même sens, le directeur général de la Brvm, Dr Edoh Kossi Amenounvé, a fait remarquer que l’adoption d’un code de gouvernance pour les sociétés cotées est une étape importante dans le processus de maturation d’une bourse. « Le code que nous lançons aujourd’hui a été possible grâce au précieux concours de la Société financière internationale, à la participation active de l’ensemble des acteurs du marché et singulièrement des sociétés cotées, sous l’œil vigilant de l’autorité de régulation, le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers », a déclaré le directeur général de la Brvm, saluant à cet effet, le professionnalisme des équipes de la Sfi, de la Brvm et des sociétés cotées ambassadrices.

Des mesures incitatives envisagées

Selon lui, la Brvm a pris la pleine mesure des problématiques, parfois disruptives, abordées par le code, qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement, d’innovation et de prise en compte des enjeux de développement durable. « La Brvm, avec l’appui escompté du conseil régional et de l’ensemble des parties prenantes, mettra tout en œuvre pour assurer toute l’efficacité requise dans l’application du code qui intègre, de facto, son arsenal règlementaire. Des mesures incitatives sont également envisagées pour les sociétés les plus vertueuses », a poursuivi le Dr Edoh Kossi, souhaitant que les principes énoncés dans le code soient partagés par l’ensemble du secteur privé de l’union pour un développement économique et social plus durable et mieux partagés par les populations.

Pour le représentant résident de la Sfi, Olivier Buyoya, la mise en œuvre d’un code de gouvernance pour les sociétés cotées engendre un effet domino bénéfique pour l’ensemble de l’écosystème économique. « Aujourd’hui, il n’y a quasiment plus de marché de capitaux sans code de gouvernance. Ceci est devenu au fil des ans, une nécessité et un outil incontournable parce qu’il renseigne sur la qualité des standards de gouvernance des marchés», a déclaré Olivier Buyoya. Pour lui, ce code doit être vu comme un instrument majeur pour la gouvernance d’entreprise sur les marchés des capitaux de la BRVM et par effet d’entrainement vertueux, pour toutes les entreprises de la sous-région.

A noter qu’une période transitoire de trois ans est accordée aux entreprises pour qu’elles s’approprient le code de gouvernance.


Le 16/03/22 à 15:11
modifié 16/03/22 à 15:11