JIF 2022 : Les femmes de Grand-Lahou protestent contre les viols, violences, le harcèlement...

Les femmes de Grand-Lahou ont saisi l’occasion pour exprimer leur inquiétude aux autorités préfectorales. (Ph: Dr)
Les femmes de Grand-Lahou ont saisi l’occasion pour exprimer leur inquiétude aux autorités préfectorales. (Ph: Dr)
Les femmes de Grand-Lahou ont saisi l’occasion pour exprimer leur inquiétude aux autorités préfectorales. (Ph: Dr)

JIF 2022 : Les femmes de Grand-Lahou protestent contre les viols, violences, le harcèlement...

Le 12/03/22 à 17:02
modifié 12/03/22 à 17:02
Contrairement à la plupart des localités du pays, Grand-Lahou a célébré, autrement, la 45ème Journée internationale des droits de la femme. En effet, en lieu et place d’une fête grandiose, les femmes de cette petite cité côtière ont plutôt choisi de dénoncer les maux et autres crimes, dont elles sont souvent victimes. Notamment, les viols, les violences basées sur le genre, les enlèvements, le harcèlement sexuel, surtout en milieu scolaire et professionnel, etc.

Initiée par la présidente de l’Union des femmes actives de Côte d’Ivoire (Ufaci) et de la plateforme ‘’Lueur d’espoir pour tous’’, Yolande Ado, par ailleurs fille et cadre de Grand-Lahou, cette marche qui a démarré devant la sous-préfecture, s’est achevée à la préfecture située à un kilomètre, par la lecture et la remise d’une motion de protestation au Secrétaire général de la préfecture, représentant le Préfet de département.

« L’égalité de chance ne saura se traduire sans des textes de lois forts garantissant une sécurité et un épanouissement à la jeune fille et à la femme », a déclaré la présidente de l’Ufaci.

Tout en saluant les efforts déjà fournis par le gouvernement pour l’autonomisation des femmes en Côte d’Ivoire, Yolande Ado a souhaité que les textes de lois sur tous les délits et crimes contre la femme, soient davantage corsés.
Elle avait à ses côtés plusieurs cadres et filles de la localité.

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En guise de réponse, le Secrétaire général de préfecture, Yao Koffi Michel, entouré des autorités municipales, coutumières et religieuses, a pris bonne note de cette requête. « Le Préfet est sensible à toutes les questions que vous avez soulevées ce matin. Le viol et le harcèlement en milieu scolaire sont réels. C’est pourquoi, nous vous invitons à dénoncer toutes ces pratiques qui mettent en péril la dignité de la femme et partant, la dignité humaine », a-t-il recommandé.

La journée s’est achevée par un fitness et une opération de distribution de gadgets et de dons aux associations féminines.



Le 12/03/22 à 17:02
modifié 12/03/22 à 17:02