Autonomisation : Ces fonds qui changent le quotidien des femmes

La Ministre Nassénéba était face à la presse. (Ph:Dr)
La Ministre Nassénéba était face à la presse. (Ph:Dr)
La Ministre Nassénéba était face à la presse. (Ph:Dr)

Autonomisation : Ces fonds qui changent le quotidien des femmes

Le 10/03/22 à 18:24
modifié 10/03/22 à 18:24
L’autonomisation vise à assurer à la femme un développement harmonieux et favoriser sa pleine participation au développement à tous les niveaux. Au cours d’un déjeuner de presse, jeudi 10 mars 2022 à Heden Golf Hotel, la Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré a indiqué que la Côte d’Ivoire a pris des actes majeurs pour l’amélioration du statut de la femme.

Ainsi trois Fonds dédiés aux femmes ont été mis en place. En 1994, le fonds Femmes et Développement avec plus 13 974 bénéficiaires. Ce fonds a permis de créer 5 628 emplois. Quant aux Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (Fafci), le plus important, mis en place en 2012 avec 25 milliards de capital, il a permis à 265 000 femmes de réaliser des projets générateurs de revenus. En 2018, le Fonds Baci avec 5 milliards de dotations a enregistré plus de 300 bénéficiaires. Ajouté à ces fonds pour l’autonomisation des femmes, les actions de l’Agence CI-Pme et les mesures incitatives avec la Cepici ont favorisées l’augmentation de la proportion d’entreprises détenues en majorité par des femmes de 15% en 2015 à 20% des entreprises formelles en 2019.

La Côte d’Ivoire a également amélioré le statut des femmes au plan social. D’où l’ouverture des écoles militaires, de l’école militaire préparatoire technique (Empt) et celle de la Gendarmerie nationale aux jeunes filles.

Pour relever le taux d’alphabétisation, la loi n° 2015-635 du 17 septembre 2015 portant modification de la loi N° 95-696 du 7 septembre 1995 relative à l’enseignement a institué la scolarisation obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à16 ans. Cette loi est entrée en vigueur à la rentrée des classes 2015-2016.

Un plan a été aussi mis en place pour accélérer la lutte contre les mariages précoces à l’école.

Pour améliorer le statut des femmes, il y a eu la construction d’infrastructures scolaires, recrutement d’enseignants, introduction du numérique dans les activités pédagogiques, la facilitation de la scolarisation des enfants sans extrait d’acte de naissance, etc.). Tout cela pour faire de « l’éducation pour tous » une réalité particulièrement chez les femmes et les jeunes filles.

Les acquis du projet Sweedd

Le Projet Swedd-autonomisation des femmes et dividende démographique au sahel- en faveur des filles et des adolescentes a enregistré des acquis. C’est ainsi que 362 471 personnes ont été sensibilisées sur la santé sexuelle et la reproduction dans les districts sanitaires d’Issia, Vavoua, Bouaflé, Zuenoula et Sinfra, dans le cadre de visites à domicile et de causeries de groupes. 2 000 jeunes filles vulnérables ont bénéficié d’un appui alimentaire dans 10 collèges de (Korhogo et Bondoukou), conformément aux prévisions, soit un taux de réalisation de 100%. 27 876 filles ont été enrôlées en milieu scolaire et 762 espaces sûrs ont été ouverts avec 17 243 filles bénéficiaires.

Toutefois, 15 681 filles ont participé aux activités des espaces sûrs en milieu communautaire pour un objectif de 22 620 jeunes filles à fin 2019, sur les compétences de vie et la santé sexuelle en vue de leur autonomisation. Dans ce cadre, 1 067 espaces sûrs ont été ouverts sur 1 131 prévus, soit un taux de réalisation de 94,3%.


Le 10/03/22 à 18:24
modifié 10/03/22 à 18:24