Autonomisation de la femme : le gouvernement appelle à une appropriation par tous pour davantage d'inclusion

Awa Sylla, conseillère technique de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant
Awa Sylla, conseillère technique de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant
Awa Sylla, conseillère technique de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant

Autonomisation de la femme : le gouvernement appelle à une appropriation par tous pour davantage d'inclusion

Par CICG
Le 09/03/22 à 07:41
modifié 09/03/22 à 07:41
Le gouvernement ivoirien, à travers le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, invite les acteurs impliqués dans la promotion des femmes à s'approprier la thématique de l'autonomisation des femmes et à poser des actions pour rendre plus inclusive la société, a déclaré la conseillère technique de la ministre Nassénéba Touré, Awa Sylla, le mardi 08 mars 2022 à Abidjan.

Awa Sylla était l'invitée de la tribune d'échanges "Tout savoir sur" du Centre d'Information et de Communication gouvernementale (CICG), pour traiter de l'Autonomisation des femmes.

« Le gouvernement invite, à travers le ministère, le secteur privé, la société civile, les partenaires au développement, le leadership communautaire, les associations féminines à s'approprier cette thématique, à y croire et que chacun déploie des efforts et des actions pour rendre plus inclusive la société », a-t-elle déclaré, ajoutant que la Côte d'Ivoire inclusive fait partie de la vision politique du Président de la République Alassane Ouattara.

La conseillère technique de la ministre Nasséneba Touré a expliqué que l'autonomisation des femmes est liée à la question de l'égalité du genre en ce qu'elle vient équilibrer la balance entre les hommes et les femmes.

Selon Awa Sylla, la question de l'Autonomisation des femmes et de l'égalité du genre a toujours été une priorité pour l'Etat de Côte d'Ivoire. « Des conventions tant aux niveaux international, régional que national ont très tôt été ratifiées », a-t-elle soutenu.

Au niveau international, elle a fait cas de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF), un traité international consacré à la protection des droits des femmes.

Sur le plan régional, la conseillère technique a cité la Charte de Maputo avec son protocole additif qui lutte contre la discrimination à l'égard des femmes.

Au niveau national, a-t-elle poursuivi, la Côte d'Ivoire a des acquis aux plans social et politique.

Sur le plan social, elle a évoqué la constitution du 8 novembre 2016 qui consacre le principe d'égalité du genre ainsi que de la loi sur le mariage qui renforce l'égalité entre l'homme et la femme. Elle a cité également la loi de 2015 sur l'école obligatoire qui a un impact positif sur la scolarisation des filles. Elle a indiqué qu'il existe d'autres avancées sur la succession, l'âge de la minorité et la lutte contre le mariage précoce.

Invitant les populations à dénoncer au 1308, une ligne verte, les violences basées sur le genre (VBG), Awa Sylla a révélé que plus de 5 000 cas de VBG ont été enregistrées en 2020, dont 800 cas de viol.

Sur le plan politique, la conseillère technique de la ministre de la Femme a fait mention de la loi n°2019-870 du 14 octobre 2019 relative à une plus grande représentativité des femmes dans les assemblées élues. A ce niveau, elle a reconnu que « des défis restent à relever ».

La célébration de la Journée internationale des droits de la Femme s’est tenue ce mardi 08 mars 2022 autour du thème national : "L’égalité de chance pour un avenir durable en Côte d’Ivoire".


Par CICG
Le 09/03/22 à 07:41
modifié 09/03/22 à 07:41