Développement équitable: ''L'égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont des facteurs essentiels ...", soutient Félix Anoblé

Les femmes étaient à l'honneur à la Bourse régionale des valeurs mobilières. (Ph: Franck YEO)
Les femmes étaient à l'honneur à la Bourse régionale des valeurs mobilières. (Ph: Franck YEO)
Les femmes étaient à l'honneur à la Bourse régionale des valeurs mobilières. (Ph: Franck YEO)

Développement équitable: ''L'égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont des facteurs essentiels ...", soutient Félix Anoblé

Le 08/03/22 à 17:01
modifié 08/03/22 à 17:01
La Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) a organisé, le mardi 8 mars 2022, dans ses locaux à Abidjan, la traditionnelle cérémonie de « Ring the bell for gender equality » marquant la célébration de la Journée internationale des droits de la femme.

L’objectif est de sensibiliser les acteurs financiers à l’égalité homme-femme, le potentiel économique des femmes et l’importance de leur action dans le secteur financier pour le développement durable.

Le ministre de la Promotion des Pme, de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, Félix Anoblé, a déclaré que cette journée marque la consécration des droits de la femme, la reconnaissance du rôle de cette dernière dans le développement socio-économique des Etats. « Ce jour est consacré à la sonnerie de la cloche pour l’égalité du genre », dit-il, remerciant Onu femmes et la Brvm pour cette belle initiative dans le secteur financier.

« L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont des facteurs essentiels pour l’atteinte d’un développement équitable. C’est pourquoi l’Etat de Côte d’Ivoire a ratifié la plupart des conventions régionales pour la promotion du genre, notamment la déclaration universelle des droits de l’homme et la convention relative à l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes », a rappelé le ministre.

Les dirigeants invités à appliquer les décisions prises en faveur de la femme

Au plan national, a poursuivi Félix Anoblé, sous la houlette du Président de la République, Alassane Ouattara, ces engagements se sont traduits par l’adoption du Plan national de développement 2021-2025.

« Nous appelons l’ensemble des dirigeants et toux ceux qui ont la possibilité de décider, à mettre en application les décisions prises à travers l’Onu, les organisations sous-régionales mais aussi à travers le droit ivoirien, de sa Constitution qui consacre 30% de la présence des femmes dans les institutions », plaide-t-il, soulignant que dans son ministère, 40% des femmes occupent les postes.

Le directeur général de la Brvm et du Dc/Br, le Dr Edoh Kossi Amenounvé, a remercié le ministre Félix Anoblé pour sa présence. « Cette présence traduit votre engagement personnel et celui de l’ensemble du gouvernement à œuvrer pour aider les femmes à réussir dans toutes leurs entreprises en surmontant les fortunes diverses qu’elles rencontrent : difficultés de financement, environnement des affaires difficile et contingences socio-religieux », dit-il.

Avant d’inviter le ministre à être le porte-voix de toutes les femmes auprès du gouvernement pour qu’une attention particulière soit portée aux problèmes qui persistent en dépit des efforts notables qui ont été accomplis pour la parfaite intégration de celles-ci à la dynamique de développement.

Selon lui, la Brvm s’est engagée à promouvoir le genre pour un développement harmonieux du secteur financier en général et le marché financier en particulier. Pour lui, des efforts restent à faire au niveau des sociétés cotées où seulement 2 des dirigeants sur 46 sont des femmes.

La nécessité de financer les entreprises appartenant à des femmes

La représentante-résidente de Onu femmes, Antonia Ngabala-Sodonon, a souligné que la Journée internationale des droits de la femme vise à faire le bilan des avancées et des retards en matière de droits de la femme dans le monde.

« Les femmes représentent un pourcentage important des communautés pauvres qui dépendent des ressources naturelles locales pour assurer leurs moyens de subsistance. En particulier dans les régions rurales où elles portent le fardeau des responsabilités familiales comme l’approvisionnement en eau, ainsi que la sécurité alimentaire », dit-elle.

A l’en croire, il est essentiel d’augmenter le financement des secteurs public et privé en faveur des micros entreprises et des Pme appartenant à des femmes y compris les entreprises informelles de manière à promouvoir les initiatives climatiques et environnementales tenant compte des questions de genre.

Cette édition avait pour thème : « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ».


Le 08/03/22 à 17:01
modifié 08/03/22 à 17:01