Masa 2022 : C’est parti pour 8 jours d’interaction culturelle !

Le Premier ministre Patrick Achi a adressé la traditionnelle Akwaba aux hôtes présents en terre ivoirienne. (SEBASTIEN KOUASSI)
Le Premier ministre Patrick Achi a adressé la traditionnelle Akwaba aux hôtes présents en terre ivoirienne. (SEBASTIEN KOUASSI)
Le Premier ministre Patrick Achi a adressé la traditionnelle Akwaba aux hôtes présents en terre ivoirienne. (SEBASTIEN KOUASSI)

Masa 2022 : C’est parti pour 8 jours d’interaction culturelle !

Le 06/03/22 à 17:34
modifié 06/03/22 à 17:34
Le coup d’envoi de la 12e édition du Marché des arts du spectacle d’Abidjan (Masa) a été donné dans la soirée du 5 mars, sur l’esplanade du palais de la culture, à Treichville. Huit jours durant, la capitale économique ivoirienne sera le phare culturel de l’espace francophone africain et international.

La mascotte officiel du Masa, l'un des principaux symboles de cette cérémonie d'ouverture.
La mascotte officiel du Masa, l'un des principaux symboles de cette cérémonie d'ouverture.

Dans un échange interactif, 26 nations, 98 artistes et groupes artistiques proposeront près de 200 spectacles, dans des disciplines artistiques diverses à travers la ville d’Abidjan.

Le Premier ministre Patrick Achi qui a présidé la cérémonie, au nom du Président Alassane Ouattara, a adressé le traditionnel Akwaba à tous ces acteurs culturels qui ont effectué le déplacement pour vivre cet évènement en terre ivoirienne.

Il s’est réjoui qu’Abidjan prenne, le temps d’une semaine de festivités, le leadership de la scène culturelle internationale. Il a rappelé l’importance de la culture et des arts dans la vie des peuples, et de l’Afrique en particulier. C’est pourquoi, il a relevé l’importance du Masa qui, à travers ses spectacles, ateliers, fora et tables rondes, se positionne comme un vecteur de la promotion de cette culture.

La cérémonie a été l'occasion de présenter  un pan du riche patrimoine culturel ivoirien.
La cérémonie a été l'occasion de présenter un pan du riche patrimoine culturel ivoirien.

«C’est toujours une fierté pour la Côte d’ivoire d’accueillir ses hôtes pour promouvoir l’un des trésors les plus magnifiques de l’Afrique.... Ce trésor, c’est l’art. Ce sont d’ailleurs les arts multiples qui traversent l’Afrique depuis des millénaires, et qui, dans ce nouveau siècle, font révéler notre continent dans tous les champs artistiques, sur toutes les terres du monde», a-t-il expliqué. Avant de se satisfaire du thème de cette 12e édition du Masa : « Les industries culturelles et créatives : le défi des contenus ».

Qui est, a-t-il estimé, en phase avec la profonde intrusion du numérique dans l’industrie artistique et culturelle. «Le digital a bouleversé la culture... Il n’est sans doute plus possible aujourd’hui d’être un artiste sans avoir d’identité virtuelle ou d’activité numérique sur les réseaux», a-t-il fait observer.

Harlette Badou N'Guessan Kouamé.
Harlette Badou N'Guessan Kouamé.

Pour sa part, Harlette Badou N’guessan, ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, s’est montrée reconnaissante pour l’implication du Premier ministre pour la réussite de l’évènement.

Ainsi qu’aux partenaires institutionnels associés à l’organisation de cette biennale. Notamment l’Oif, l’Union européenne, le Conseil de l’Entente, la Cedeao, etc. Pour elle, le Masa est bien la preuve vivante de l’existence d’une économie créative qui peut être activée et valorisée.

Il faut indiquer que cette édition du Masa a pour marraine la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Kamissoko Camara. Qui a rehaussé la cérémonie par sa présence.

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La cérémonie d'ouverture donne le ton
Loin des discours protocolaires, le Masa est avant tout une fête qui donne toute sa place à l’émerveillement, l’émotion et l’expression artistique. Aussi, cette cérémonie d’ouverture l’a rappelé à travers plusieurs prestations artistiques.

Ainsi, entre les différentes interventions des officiels, l’on a pu se délecter des chansons du rossignol Bailly Spinto, Sidonie La Tigresse, et la coqueluche du moment Roseline Layo. La poésie et l’art de la parole se sont aussi invités à la fête, avec notamment la voix de Bomou Mamadou.

D’ailleurs, l’hymne national ivoirien interprété d’entrée par l’orchestre philharmonique de l’Insaac, avec l’intervention d’instruments traditionnels, avait déjà planté le décor de cet évènement artistique.

Une savoureuse interprétation de l’Abidjanaise qui s’est conclue par des effets pyrotechniques de toute beauté. Quelques groupes artistiques ont aussi apporté leur contribution à cette communion culturelle.

Avec près de 200 représentations artistiques des arts divers tels que le conte, slam, humour, danse, cirque, théâtre. La ville d’Abidjan se transforme, le temps du Masa, en un véritable champ d’expression artistique. Cela, au plus grand bonheur du public qui pourra vivre l’évènement dans de nombreux points de la capitale.


Le 06/03/22 à 17:34
modifié 06/03/22 à 17:34