Actes sexuels non consentis : Une organisation ouvre le débat à l’Université Félix Houphouët-Boigny

Bénédicte Joan (au centre) et Ellen Peterson (à droite) ont fermement condamné le viol. (Ph: Dr)
Bénédicte Joan (au centre) et Ellen Peterson (à droite) ont fermement condamné le viol. (Ph: Dr)
Bénédicte Joan (au centre) et Ellen Peterson (à droite) ont fermement condamné le viol. (Ph: Dr)

Actes sexuels non consentis : Une organisation ouvre le débat à l’Université Félix Houphouët-Boigny

Le 06/03/22 à 18:39
modifié 06/03/22 à 18:39
Toute relation sexuelle ou tout acte sexuel doit reposer sur le consentement sans pression, ni contrainte des deux parties. Pour l’association ‘‘Stop au chat noir’’, les violences sexuelles et les Violences basées sur le genre (Vbg) naissent quand l’un des protagonistes ne tient pas compte de l’avis de l’autre.

C’est pour débattre de cette problématique que la structure de lutte contre les Vbg organise, les 11 et 12 mars, au Forum de l’Université Félix Houphouët-Boigny (Ufhb) de Cocody, le Festival du consentement (Festico). Sont partenaires de l’événement, l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, BioMérieux et le département de Sociologie de l’Ufhb.

Au dire de Bénédicte Joan, présidente de l’association ‘‘Stop au chat noir’’, cette rencontre mettra en lumière le bien-fondé du consentement dans toute relation humaine. Elle explique que le terme ‘‘festival’’ a été retenu en raison du volet animation et sensibilisation des masses que les organisateurs entendent conférer à l’événement. Qui sera meublé de tables rondes, d’ateliers et de représentations artistiques.

« Nous attendons 2000 étudiants au Festico. Et nous souhaitons qu’à l’issue de ce festival, la culture du viol et des Vbg ne soient plus que de lointains souvenirs en milieu universitaire », a dit Bénédicte Joan, qui avait à ses côtés Ellen Peterson, attachée culturelle à l’Ambassade des Etats-Unis.

La diplomate américaine a marqué l’engagement de son pays dans la lutte contre toutes les pratiques qui dévalorisent la femme. Elle a insisté sur la nécessité de mettre fin au viol, qui reste un des pires actes d’atteinte aux droits de la femme.


Le 06/03/22 à 18:39
modifié 06/03/22 à 18:39