Ukraine : Les parties d'accord pour négocier, mais…

Forces ukrainiennes
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Ukraine : Les parties d'accord pour négocier, mais…

Le 27/02/22 à 16:49
modifié 27/02/22 à 16:49
Même si les divergences persistent quant à l’organisation pratique des négociations entre la Russie et l’Ukraine, le principe des négociations est clairement partagé. Le Président ukrainien, Volodimir Zelensky, se dit prêt à discuter avec son homologue russe, Vladimir Poutine, même s’il refuse la ville Belarus proposée par Moscou.

Quelques heures plus tôt, le Président français, Emmanuel Macron, exprimait son rejet de négociations conditionnées par une capitulation de l’Ukraine. Il rejoint ainsi la position exprimée peu avant par le Président américain, Joe Biden, invitant ĺ’Ukraine à ne pas aller à des pourparlers dont les conditions sont définies par Moscou.

La volonté ukrainienne d’aller finalement aux négociations découle certainement de la quasi-impossibilité de faire plier systématiquement la Russie et son Président, mais également le risque que Vladimir Poutine arrive à ses fins en permettant l’avènement d’un pouvoir soucieux de ne pas fâcher la Russie et pas pressé de rejoindre l’Otan. Surtout que le Chef de l’État russe a déjà lancé un appel dans ce sens aux responsables de l’armée ukrainien.

De plus, l’on va vers une plus grande déstabilisation de la région si les parties ne s’engagent pas rapidement dans des négociations. D’autant plus que les pays pro-russes se manifestent de plus en plus.

Volodimir Zelensky souligne que les négociations avec la Russie se feront sur la nécessité de faire respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Pour lui, cela englobe certainement le retour des deux régions du Dombass (Donetsk et Lougansk) sous contrôle ukrainien. Ce qui a très peu de chance d’aboutir, puisque la crise actuelle – du point de vue russe – ne porte que sur le souhait de Kiev d’intégrer l’Otan.

En attendant que les éléments concrets de négociations se prennent, les parties se lancent dans la surenchère notamment médiatique. Et la chute – ou pas – de Kiev semble être la dernière carte à jouer de part et d’autre.

Le 27/02/22 à 16:49
modifié 27/02/22 à 16:49