Malnutrition : Une préoccupation pour des pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale

Des pays de l'Afrique de l'Ouest et Centrale luttent contre la malnutrition. (Ph: Mélèdje Tresore)
Des pays de l'Afrique de l'Ouest et Centrale luttent contre la malnutrition. (Ph: Mélèdje Tresore)
Des pays de l'Afrique de l'Ouest et Centrale luttent contre la malnutrition. (Ph: Mélèdje Tresore)

Malnutrition : Une préoccupation pour des pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale

Le 25/02/22 à 09:31
modifié 25/02/22 à 09:31
Pour réussir le thème de l'année 2022 de l'Union africaine (Ua) qui est "la nutrition", Action contre la faim (Acf) a organisé un atelier d’échanges sur la résilience nutritionnelle, le développement du capital humain, économique et social en Afrique de l’Ouest et du Centre, le jeudi 24 février 2022, à l’hôtel Palm club, à Abidjan.

Cette activité qui est en réalité un renforcement de capacités, un partage d’expériences et d’expertises a réuni toutes les parties de la société. À savoir, gouvernements, ministères, parlementaires, maires, société civile, médias, secteur privé, secteur public, partenaires, jeunesse, femmes, experts techniques... issus de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad, du Cameroun.

Ces acteurs ont planché sur les problématiques liées à la nutrition, sur leurs rôles et leurs contributions en vue de renforcer la résilience nutritionnelle sur le continent africain et de contribuer ainsi à l’accélération du développement économique, social et humain.

Singulièrement, ils ont discuté du plan consensuel pour soutenir la mise en œuvre de l’année d’action pour la nutrition décrétée par la Conférence des Chefs d'Etat et de gouvernements, réunie en sa 35e session ordinaire, les 5 et 6 février 2022, à Addis-Abeba.

Les conclusions de l’atelier ont permis de trouver des perspectives pour avancer. Les différents acteurs ont donc pris des engagements. Notamment celui des parlementaires qui consistera à voir comment porter le cadre réglementaire, le cadre du financement de la nutrition et la sensibilisation des populations.

Les collectivités se sont engagées à mettre au cœur de leur programme de développement communautaire, la nutrition et la mobilisation des ressources... Quant à la jeunesse, elle a promis s’investir dans la campagne de sensibilisation pour l’éradication de la malnutrition.

Les participants ont pris des engagements. (DR)
Les participants ont pris des engagements. (DR)



Yannick Pouchalan, directeur de l’Action contre la faim en Côte d’Ivoire, a expliqué que la nutrition est primordiale pour l’émergence et l’amélioration de certains indicateurs de l’Afrique subsaharienne. « C’est quelque chose qui nécessite que tous les acteurs convergent dans la même direction. Aujourd’hui, nous avons eu toutes la représentation et ils sont mobilisés pour éradiquer la malnutrition », s’est-il réjoui.

Satisfaite de l’engagement des participants à l’atelier, Dr N’Goran Patricia, Coordonnatrice de la plateforme technique du Conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance également point focal Sun-Connape Côte d’Ivoire, a souligné l’importance de compter sur le capital humain.

Au dire de Dr N'Goran, un capital humain bien formé, en bonne santé et bien nourri est un avantage. Pour elle, la nutrition, c’est un renforcement de défense immunitaire et la plupart des maladies proviennent du problème de la nutrition. Elle a une place importante dans la question de la formation, de l’éducation ou même de l’apprentissage.

Rappelons que face au sombre tableau nutritionnel que présentent presque tous les Etats de l’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale, une campagne africaine pour un financement adéquat et domestique de la nutrition a été récemment lancée.

Les pays africains sont encouragés à investir au moins 3 % du Pnb dans 3 secteurs d’activités que sont l’agriculture, la santé, et le secteur eau et assainissement.



Le 25/02/22 à 09:31
modifié 25/02/22 à 09:31