Rythmes et danses du terroir : Le Zaouli, Tématé, Kôtou, Abodan... exécutés par des Occidentaux

En l'espace d'une heure et demi de spectacle, les stagiaires ont visité plusieurs rythmes et danses de différentes régions du pays. (Ph: Dr)
En l'espace d'une heure et demi de spectacle, les stagiaires ont visité plusieurs rythmes et danses de différentes régions du pays. (Ph: Dr)
En l'espace d'une heure et demi de spectacle, les stagiaires ont visité plusieurs rythmes et danses de différentes régions du pays. (Ph: Dr)

Rythmes et danses du terroir : Le Zaouli, Tématé, Kôtou, Abodan... exécutés par des Occidentaux

Le 22/02/22 à 08:19
modifié 22/02/22 à 08:19
Les rythmes musicaux et danses traditionnelles des différentes régions de la Côte d’Ivoire joués et dansés par des Occidentaux. En l’occurrence, 11 Tchèques et 2 Français. C’est le spectacle inédit offert au public du Goethe-institut (Cocody) dans la soirée du 18 février.

Les 13 acteurs procédaient à la restitution des connaissances acquises dans le cadre d’un stage de 3 semaines qui a débuté le 31 janvier, à Grand-Bassam.

Zaouli, Tématé, Zanloba, Kôtou, Abodan... ces danses et rythmes issus du riche patrimoine ivoirien ont été bien exécutés par ces stagiaires passionnés de culture africaine.

A l’initiative de ce programme d’immersion et d’exploration, le percussionniste ivoirien Thomas Guéi. Ces stages préparent l’organisation du festival 100 Tambours. Un espace d’expression artistique annuel qui fait le pont culturel entre l’Occident et l’Afrique.

Dans ce cadre, le présent atelier dont la restitution s’est déroulée au Goethe-institut prépare la 4e édition du festival. Ce sont ainsi 13 participants en provenance de la République Tchèque et de la France qui ont hiberné, durant 3 semaines à la villa Heresso (Grand-Bassam), en total immersion dans la culture ivoirienne. Un séjour édifiant pour ces participants.

A l’image de la Tchèque Marie Fialova (baptisée Ozoua lors de ce séjour en terre ivoirienne), qui affirme avoir tiré beaucoup de plaisir de cette expérience. « Le stage est un moment de découverte et d’exploration du riche patrimoine culturel ivoirien. C’est un voyage en rythme et en danse dans les différentes régions du pays. Qui permet, par exemple, aux stagiaires venus de l’Occident de découvrir d’autres instruments que le traditionnel Djembé », explique le promoteur Thomas Guéi. Qui s’est occupé du volet formation en jouant des instruments lors du stage.

Le volet formation en danse a été l’affaire de la danseuse chorégraphe Aude Guéi. Fils de jongleur, Thomas Guéi a été formé à l’Edec, avant de devenir chef percussionniste de la compagnie Guirivoire de la charismatique Marie-Rose Guiraud.

C'est l'un des précurseurs de la percée de la percussion traditionnelle dans le zouglou et les musiques urbaines ivoiriennes. Il a contribué à nombre de hits sur lesquels la population de Côte d'Ivoire a dansé ... Et il a collaboré avec de grandes figures de la musique ivoirienne telles que Meiway, Tiken Jah Fakoly.


Le 22/02/22 à 08:19
modifié 22/02/22 à 08:19