
Léontine Syra (à l’extrême droite) avec la poétesse Senam Aku Biddah (au centre) et la photographe documentaire Favour Charles Elemi. (photo : dr)
Léontine Syra (à l’extrême droite) avec la poétesse Senam Aku Biddah (au centre) et la photographe documentaire Favour Charles Elemi. (photo : dr)
La résidence d’écrivains internationaux Ebedi Iseyin du Nigeria: Léontine Syra porte le flambeau de la Côte d’Ivoire
Présente au Nigeria, au titre de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (Aeci), elle participe à cette session avec trois consœurs du Ghana, du Nigeria et du Niger.
Fournir un environnement propice aux écrivains pour terminer leurs travaux en cours sans frais, mais aussi favoriser l’unité et la compréhension entre les écrivains africains et leur permettre de mieux connaître le continent africain. Telle est la mission que s’est assignée, à sa création en 2010, La résidence d’écrivains internationaux Ebedi Iseyin du Nigeria.
A cette occasion, les écrivains résidents qui y accèdent par groupe de 3 ou 4, pour une durée de 4 semaines, travaillent sur leurs projets personnels d’écriture, interagissent les uns avec les autres et bénéficient du mentorat d’un écrivain établi. 10 pays africains à savoir Ghana, Gambie, Sierra-Leone, Nigeria, Afrique du Sud, Cameroun, Kenya, Zambie, Ouganda et Togo ont déjà participé à cette résidence qui est aussi ouverte aux non- Africains.
Pour la 57e session qui a débuté le 15 février et s’achèvera le 15 mars prochain, la Côte d’Ivoire fait sa première entrée avec l’écrivaine Léontine Syra.
Présente au Nigeria, au titre de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (Aeci), elle participe à cette session avec trois consœurs : la poétesse ghanéenne Senam Aku Biddah, la photographe documentaire nigériane Favour Charles Elemi et la poétesse nigérienne Fatima Mashoud. « Je me sens flattée de représenter l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire et partant, mon pays à cet important événement littéraire. Ma fierté est d’autant plus grande que la Côte d’Ivoire en est à sa toute première participation. Je vis aussi cet événement comme une sorte de challenge, avec un défi personnel : finir un roman avant la fin de la résidence », a confié par téléphone Léontine Syra dont le temps se partage entre écriture et animation de conférences et cours dans divers établissements d’Eseyin, ville de l’État de l’Oyo où a lieu la résidence. « J’échange beaucoup avec mes consœurs anglophones. Elles m’aident à perfectionner mon anglais et, en retour, je leur enseigne le français. La résidence est à la fois très ludique et productive. C’est aussi une occasion de côtoyer, avec ce mélange de nationalités, d’autres cultures, d’autres mentalités », a-t-elle indiqué avant de lancer un cri du cœur à l’endroit de la tutelle. « Je voudrais véritablement que le ministère de la Culture soutienne les écrivains invités à une telle activité qui braque les projecteurs sur la Côte d’Ivoire. Figurez-vous que j’aurais pu ne pas venir, faute de pouvoir me payer le billet d’avion. Il est vrai que le mécène prend en charge les frais de séjour (hébergement, nourriture) mais c’est à l’écrivain de se démener pour payer son billet d’avion. Ce qui, à mon sens, ne devrait pas être le cas quand on vient représenter son pays, surtout un pays comme le nôtre qui a donné à l’Afrique et au monde de très grands écrivains », a regretté l’auteure ivoirienne qui a déjà publié 3 romans à savoir ‘’Destins de femme’’, aux Éditions Edilivre (2015), ‘’Comme ça, tu t’en es allée...’’, aux Éditions Cana (2016), ‘’Énigmatique Shalana et subversive Dégnan’’, chez l’Harmattan (2018). En 2021, elle assure la préface du recueil de poèmes ‘’La Femme de Dieu’’ de Sébastien Vondoly, paru chez l’Harmattan.
Pour la 57e session qui a débuté le 15 février et s’achèvera le 15 mars prochain, la Côte d’Ivoire fait sa première entrée avec l’écrivaine Léontine Syra.
Présente au Nigeria, au titre de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (Aeci), elle participe à cette session avec trois consœurs : la poétesse ghanéenne Senam Aku Biddah, la photographe documentaire nigériane Favour Charles Elemi et la poétesse nigérienne Fatima Mashoud. « Je me sens flattée de représenter l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire et partant, mon pays à cet important événement littéraire. Ma fierté est d’autant plus grande que la Côte d’Ivoire en est à sa toute première participation. Je vis aussi cet événement comme une sorte de challenge, avec un défi personnel : finir un roman avant la fin de la résidence », a confié par téléphone Léontine Syra dont le temps se partage entre écriture et animation de conférences et cours dans divers établissements d’Eseyin, ville de l’État de l’Oyo où a lieu la résidence. « J’échange beaucoup avec mes consœurs anglophones. Elles m’aident à perfectionner mon anglais et, en retour, je leur enseigne le français. La résidence est à la fois très ludique et productive. C’est aussi une occasion de côtoyer, avec ce mélange de nationalités, d’autres cultures, d’autres mentalités », a-t-elle indiqué avant de lancer un cri du cœur à l’endroit de la tutelle. « Je voudrais véritablement que le ministère de la Culture soutienne les écrivains invités à une telle activité qui braque les projecteurs sur la Côte d’Ivoire. Figurez-vous que j’aurais pu ne pas venir, faute de pouvoir me payer le billet d’avion. Il est vrai que le mécène prend en charge les frais de séjour (hébergement, nourriture) mais c’est à l’écrivain de se démener pour payer son billet d’avion. Ce qui, à mon sens, ne devrait pas être le cas quand on vient représenter son pays, surtout un pays comme le nôtre qui a donné à l’Afrique et au monde de très grands écrivains », a regretté l’auteure ivoirienne qui a déjà publié 3 romans à savoir ‘’Destins de femme’’, aux Éditions Edilivre (2015), ‘’Comme ça, tu t’en es allée...’’, aux Éditions Cana (2016), ‘’Énigmatique Shalana et subversive Dégnan’’, chez l’Harmattan (2018). En 2021, elle assure la préface du recueil de poèmes ‘’La Femme de Dieu’’ de Sébastien Vondoly, paru chez l’Harmattan.