Can 2023 : Le regard tourné vers la Côte d’Ivoire

Le ministre des Sports, Paulin Claude Danho (au milieu) et le président du Cocan 2023, François Amichia (à gauche), heureux de recevoir le flambeau de la part de la Caf et du ministre camerounais des Sports. (Ph: Dr)
Le ministre des Sports, Paulin Claude Danho (au milieu) et le président du Cocan 2023, François Amichia (à gauche), heureux de recevoir le flambeau de la part de la Caf et du ministre camerounais des Sports. (Ph: Dr)
Le ministre des Sports, Paulin Claude Danho (au milieu) et le président du Cocan 2023, François Amichia (à gauche), heureux de recevoir le flambeau de la part de la Caf et du ministre camerounais des Sports. (Ph: Dr)

Can 2023 : Le regard tourné vers la Côte d’Ivoire

Le 18/02/22 à 01:11
modifié 18/02/22 à 01:11
La Confédération africaine de football (Caf) a ouvert ses bureaux à Abidjan. Dans quelques semaines, Patrice Motsepe, président de la Caf, viendra en personne dans la capitale économique pour une visite de travail avec les hauts dirigeants du pays.

Au menu, le dossier concernant la Can 2023 en Côte d’Ivoire. Une édition que tout le monde voit comme la plus grande fête du football jamais organisée sur le continent, depuis 1957.

A Abidjan, on ne dort presque plus. Le jeudi 17 février, dans un hôtel de la place, le président du Comité d’organisation de la 34e édition de la Can, François Albert Amichia et son équipe se sont enfermés à double tour pour peaufiner les actions à mener sur le terrain. « Sortir de nos laboratoires pour se déployer sur le terrain à travers des actions concrètes », soulignait le directeur exécutif du Cocan 2023, Moumouni Sylla, à l’ouverture du séminaire qui a duré toute la journée du 17 février.

Une journée dite de réflexion qui aura permis d’évoquer la question du retour d’expérience de la mission au Cameroun, mais surtout de passer à une phase plus dynamique et concrète de l’organisation. C’est-à-dire faire tomber les cloisons entre les différentes commissions pour que le travail se fasse en synergie.

Il a été également question de mener des actions beaucoup plus visibles sur le terrain, avec l’installation des comités d’organisation locaux (Colocan 2023), l’implication à fond des autorités administratives, politiques, traditionnelles et des populations pour la réussite de l’événement.

A peine la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2021) terminée au Cameroun que la Côte d’Ivoire se trouve face aux projecteurs extérieurs. Que va-t-elle présenter à la jeunesse africaine et au monde entier en 2023 ? Autant le Cameroun est connu pour sa passion pour le ballon rond, autant la Côte d’Ivoire est une terre de football. Un pays de 26 millions d’habitants où tout le monde est entraîneur de football.

La prochaine Can aura lieu en Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)
La prochaine Can aura lieu en Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)



Le pays de Laurent Pokou, Alain Gouaméné, Didier Drogba, Yaya Touré et autres est un symbole en matière d’accueil et d’intégration en Afrique. Côte d’Ivoire 1984 est encore vivante dans les esprits. « La Can ne devait se tenir en Côte d’Ivoire. Ce fut un changement au pied levé, mais votre pays a tellement su faire que tout le monde en redemande. On est curieux de revivre cette ambiance extraordinaire dont seuls les Ivoiriens ont le secret », confiait Émile Mbouh, ancien champion d’Afrique camerounais.

Tirer les leçons du Cameroun

Les Ivoiriens qui ont assisté à toutes les étapes de la 33e Coupe d’Afrique des nations de football ont eu le temps d’observer les failles de l’organisation camerounaise. Le ministre de la Promotion des sports et du Développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho, conduisait la délégation ivoirienne. Il y avait aussi, en bonne place dans la délégation, le Comité d’organisation de la 34e édition de la Can 2023 conduit par son président, l'ex-ministre François Albert Amichia.

La mission d’immersion du Cocan 2023 a connu deux phases. La première a concerné la cérémonie d’ouverture (du 4 au 14 janvier) et la seconde, du 3 au 9 février, la phase finale et la cérémonie de clôture. Elles auront permis aux différentes commissions de l’organisation ivoirienne de voir de près ce qui s’est passé au Cameroun. Surtout ce qu’il ne faut pas faire.

Des infrastructures sportives, hospitalières, hôtelières, en passant par les infrastructures routières et autres, le Cameroun a montré des points positifs, mais aussi des aspects à corriger. Sur les plans sécuritaire, sanitaire, de la billetterie, du transport et de l’hébergement, chaque commission du Cocan ivoirien a eu l’occasion de se frotter à son homologue camerounais.

Chacun a pris des notes. « Je voudrais surtout dire merci au ministre camerounais des Sports, M. Narcisse Mouellé Kombi, qui nous a permis d’effectuer une mission fructueuse en terre camerounaise », ne cesse de répéter François Albert Amichia.

Du coup, pour le tour de la Côte d’Ivoire, l’on s’attend à une fête beaucoup plus améliorée. Et ce n’est pas par hasard que la Caf a décidé, aussitôt après la Can 2021, d’installer ses bureaux à Abidjan.

En réalité, c’est la première véritable Coupe d’Afrique des nations que le président Motsepe et son équipe vont organiser. Celle du Cameroun avait été entamée par l’équipe du Malgache Ahmad.



Le 18/02/22 à 01:11
modifié 18/02/22 à 01:11