Équitation : Rania Dindane sous les couleurs de la Côte d'Ivoire
Très à l’aise à Sentower Park, Rania a laissé une très bonne impression au cours de l'épreuve. D’abord, elle a fait la différence avec Diabolique Tms Z, ensuite avec de Tal Milstein Stables et avec Move It Van de Eekhoek.
Ce qui transcende chez cette cavalière, c'est surtout sa bonne condition physique, son excellent mental et ce désir de gagner qui ne la quitte presque pas. « Mon objectif, cette année, est de participer aux Jeux équestres de la jeunesse à Aix-la-Chapelle », a déclaré, dans la presse locale, l’étoile montante ivoirienne que l’on espère voir à l’œuvre aux prochains Jeux olympiques de la jeunesse au Sénégal, en 2026.

Née d’une mère belge et d’un père ivoirien, elle évolue désormais sous les couleurs de la Côte d’Ivoire, grâce à sa mère qui n'a ménagé aucun effort pour fournir les différentes statistiques de sa fille à la Fédération ivoirienne d'équitation.
« C’est depuis le 28 janvier dernier, qu’à la demande de la Fédération ivoirienne, Rania a été autorisée à changer de nationalité sportive », confie Joseph Amichia, responsable de la communication de la Fédération ivoirienne d’équitation (Fie), heureux d’annoncer que la Côte d’Ivoire a désormais une athlète internationale capable de courir officiellement pour le pays.
Pour les observateurs présents dans le centre équestre, Rania est une bonne pioche pour la Côte d’Ivoire.Tant mieux pour le président Stéphane Ouégnin qui, depuis un an, a déballé sa politique de détection de jeunes talents.
En faisant la démarche avec Rania Dindané et bien d’autres, Stéphane Ouégnin veut surtout mettre en pratique sa politique de rassemblement de tous les talents ivoiriens afin de défendre les couleurs du pays.
C’est pourquoi il s’insurge contre tous ces esprits chagrins qui bafouent l’indépendance de la Côte d’Ivoire en continuant de s’inscrire en France, comme au temps jadis.