Crise ukrainienne: Va-t-on vers la désescalade ?

Le Chancelier allemand, Olaf Scholz et le Président russe, Vladimir Poutine
Le Chancelier allemand, Olaf Scholz et le Président russe, Vladimir Poutine
Le Chancelier allemand, Olaf Scholz et le Président russe, Vladimir Poutine

Crise ukrainienne: Va-t-on vers la désescalade ?

Le 14/02/22 à 14:37
modifié 14/02/22 à 14:37
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, a indiqué le lundi 14 février, qu'il existait une «chance» de résoudre la crise ukrainienne par la voie diplomatique, au moment où l'Occident craint que les tensions ne dégénèrent en conflit armé.

«Je dois dire qu'il y a toujours une chance» de «résoudre les problèmes qui doivent être résolus», a-t-il déclaré lors d'un entretien avec le Président Vladimir Poutine retransmis à la télévision dont Rfi s’est fait écho. Le patron de la diplomatie russe a même ajouté que les opportunités de dialogue «ne sont pas épuisées», précise l'Afp.

Cette réaction de la partie russe intervient juste après que le chancelier allemand Scholz demande à Moscou «des signes immédiats de désescalade», avant de se rendre à Kiev lundi puis à Moscou mardi au moment où les tensions russo-occidentales sont à leur comble.

«Nous attendons de Moscou des signes immédiats de désescalade», a donc déclaré dans un «tweet» M. Scholz, qui a estimé qu'«une nouvelle agression militaire aurait de lourdes conséquences pour la Russie», rapporte l'Afp.

Olaf Scholz et Vladimir Poutine pourraient trouver un moyen de faire baisser véritablement la tension dans la crise ukrainienne parce que leur deux pays ont d’importants intérêts en jeu. Notamment le projet Nord Stream - de transport du gaz russe vers l’Europe - dont la 2e phase bloquée par les Occidentaux, attend d’être mise en route.

Long de 1 230 km, le gazoduc à une capacité de transport de 55 milliards de M3 par an. Alors qu’il le qualifiait quelques jours plutôt de «projet économique privé», le chancelier allemand a fini par durcir le ton le 18 janvier 2021.

«En cas d’intervention militaire contre l’Ukraine, tout sera remis en cause», avait-il prévenu la Russie, lors d’une conférence de presse. Olaf Scholz avait alors demandé une «réduction des troupes russes à la frontière ukrainienne».


Le 14/02/22 à 14:37
modifié 14/02/22 à 14:37