Autonomisation des femmes : La ministre de la Solidarité et l’Unfpa échangent sur les nouvelles perspectives

Myss Belmonde Dogo a accordé une audience avec la représentante de l'Unfpa. (Ph: Dr)
Myss Belmonde Dogo a accordé une audience avec la représentante de l'Unfpa. (Ph: Dr)
Myss Belmonde Dogo a accordé une audience avec la représentante de l'Unfpa. (Ph: Dr)

Autonomisation des femmes : La ministre de la Solidarité et l’Unfpa échangent sur les nouvelles perspectives

Le 13/02/22 à 14:50
modifié 13/02/22 à 14:50
La directrice régionale du Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa) pour l’Afrique de l’ouest et le centre, Argentina Matavel a eu une rencontre avec la ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo et les responsables du Swedd Côte d’Ivoire le vendredi 11 février à son cabinet à Abidjan-Plateau.

L’objectif de cette rencontre était de discuter sur les défis et les perspectives pour l’avancement du projet d’autonomisation des femmes et jeunes filles en Côte d’Ivoire.

Au cours des échanges, la représentante régionale de l’Unfpa a félicité la Côte d’Ivoire pour les résultats probants obtenus dans le cadre de la première phase du projet d’autonomisation des femmes et de la jeune fille. « Vous êtes un ministère phare, un pion essentiel dans le gouvernement ivoirien. Vous aidez à prendre tout le monde en compte dans le développement de votre pays. Et comme les Nations Unies, vous travaillez pour les plus vulnérables », a-t-elle déclaré.

L’audience a également porté sur un nouveau cadre de collaboration en matière de santé reproductive et l’amélioration du dividende démographique dans le cadre de la phase 2 du projet Swedd.

Elle soutient par ailleurs que les questions de planification familiale et d’éducation sexuelle sont le centre d’épanouissement de la femme, c’est pourquoi le gouvernement ivoirien a accordé une importance capitale au projet Swedd, dit-elle.

Pour Argentina Matavel, l’autonomisation de la femme et de la jeune fille sera une réalité que lorsque les pays concernés par le projet Swedd investiront dans la santé reproductive et la planification familiale.

« La planification familiale doit donner le choix à la femme de mieux organiser sa vie, tant que cette question n’est pas maitrisée, les indicateurs socio-économiques seront à la baisse », a prévenu la représentante régionale de l’Unfpa.

Les échanges ont porté sur l'autonomisation des femmes. (Ph: Dr)
Les échanges ont porté sur l'autonomisation des femmes. (Ph: Dr)



Le projet d’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel et les perspectives (Swedd) couvre neuf pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre à savoir le Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad.

La troisième phase du projet verra l’adhésion de 3 autres pays. Vu l’intérêt qu’accordent les États aux questions d’autonomisation des femmes, Argentina Matavel a préconisé une collaboration étroite entre les structures partenaires techniques pour l’avancement du projet surtout au plan national.

Mais avant, pour la deuxième phase du projet Swedd, la Côte d’Ivoire entend élargir son champ d’action, et l’adapter à ses réalités principalement dans les zones les plus reculées du pays. Sur la question de l’hygiène menstruelle, la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté a annoncé la formation de jeunes filles à la fabrication de serviettes hygiéniques.

« Nous avons constaté que beaucoup de jeunes filles ont du mal à gérer et vivre leurs règles dans la dignité. Et cela impacte négativement leur cursus scolaire. Il est donc important de les former à la conception locale de ces protections hygiéniques », a dit Myss Belmonde Dogo.

A cela s’ajoute, le renforcement de la sensibilisation sur l’éducation sexuelle des jeunes filles afin d’éviter les grossesses indésirées. Selon la ministre de la Solidarité, « Le Projet Swedd en Côte d’Ivoire aura de meilleurs résultats en 2022 ».

Dans la foulée, Lassina Touré, coordonnateur par intérim du projet Swedd Côte d’Ivoire a rappelé les activités en cours dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du projet. Il s’agit de la poursuite de la campagne sur l’éducation des filles et le leadership féminin dénommée « Stronger Together » ; l’évaluation des compétences des structures d’encadrement du projet et le recrutement des consultants pour la communication sur le changement de comportement.

Sercom



Le 13/02/22 à 14:50
modifié 13/02/22 à 14:50