Rentrée budgétaire 2022 du Ministère de la Justice : Les acteurs de la dépense publique instruits sur la mise en œuvre du budget-programmes

Photo de famille des participants au séminaire et les autorités administrative et politique (DR)
Photo de famille des participants au séminaire et les autorités administrative et politique (DR)
Photo de famille des participants au séminaire et les autorités administrative et politique (DR)

Rentrée budgétaire 2022 du Ministère de la Justice : Les acteurs de la dépense publique instruits sur la mise en œuvre du budget-programmes

Le 10/02/22 à 08:59
modifié 10/02/22 à 08:59
Le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme tient depuis le 9 février et ce, jusqu’au 11 février 2002 un séminaire de formation, à Grand-Bassam à l’attention des acteurs de la dépense publique dudit ministère. Il s’agit d’outiller ces acteurs sur la mise en œuvre de la gestion du budget-programmes, de la comptabilité matière et des procédures de la passation et d’exécution des marchés publics.

M. Bernard Kouassi, Directeur de cabinet du Ministère de la Justice et des Droits de l'Homme (DR)
M. Bernard Kouassi, Directeur de cabinet du Ministère de la Justice et des Droits de l'Homme (DR)



« La mise en œuvre du cadre harmonisé de gestion des finances publiques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a conduit l’Etat ivoirien à entreprendre des réformes dans la gestion des finances publiques. Ces réformes ont été marquées par la réforme du code des marchés publics qui s’est opérée dans l’adoption de l’ordonnance 2019-679 du 24 juillet 2019 portant code des marchés publics », a indiqué le Directeur des affaires financières du ministère, Aboudramane Daho.

Ce cadre, dira-t-il, a introduit plusieurs réformes au niveau de la passation des marchés, du contrôle et de la régularisation des marchés publics. Poursuivant, il a indiqué que ces réformes se sont caractérisées en 2020 par le passage du budget de moyens au budget-programmes. « La finalité du budget de moyens était de vérifier que le gestionnaire de crédit absorbait la totalité de ressources mises à leur disposition par l’Etat. Quant au budget-programmes, il permet aux contrôleurs et aux acteurs de la dépense d’atteindre les objectifs et les résultats qui leur sont assignés sur la base des moyens qui leur sont octroyés », a expliqué M. Daho.

Selon M. Daho, ces différentes réformes visent l’efficacité des finances publiques. Et ce, à travers la recherche de la performance, la rationalisation et l’optimisation de la dépense publique, la transparence et une plus grande responsabilité des acteurs...

Aboudramane Daho, Directeur des affaires financières du Ministère de la Justice et des Droits de l'Homme (Mjdh)-DR
Aboudramane Daho, Directeur des affaires financières du Ministère de la Justice et des Droits de l'Homme (Mjdh)-DR



Le basculement en mode budget-programmes, a-t-il fait savoir, c’est traduit par la mise en place d’un nouveau cadre juridique règlementaire et de nouveaux outils de gestion. Cela vise à renforcer les capacités des acteurs budgétaires et s’inscrit dans la dynamique des exigences du budget-programmes. C’est pourquoi, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme par l’entremise de la Direction des affaires financières a initié cette session de formation à l’endroit des acteurs du système de la dépense publique, notamment les responsables de programme et les gestionnaires de crédit.



Bernard Kouassi, Directeur de Cabinet du Ministère de la Justice et des Droits de l’homme représentant le ministre Sansan Kambilé, rappelant que la Côte d’Ivoire est passée désormais du Budget de moyens au Budget-programmes, a indiqué que cela a entrainé des responsabilités nouvelles. « Chacun de nous à quelque niveau que nous nous situons dans la chaine de dépenses, nous avons des obligations importantes que parfois nous ignorons », a-t-il souligné. Et de faire remarquer : « Notre observation devait non seulement nous permettre d’absorber les budgets mis à notre disposition mais aussi et surtout d’atteindre les résultats escomptés et de rendre compte au peuple de Côte d’Ivoire. »

C’est d’ailleurs ce qui s’explique par le passage des ministres devant le parlement pour soutenir leur proposition de dépense et justifier le budget qui avait été préalablement mis à leur disposition. C’est pourquoi, il a affirmé qu’il est important que les acteurs de l’exécution de ce budget soient imprégnés de l’exercice quotidien de leurs charges. Tout en s’efforçant de mettre les nouvelles règles en application. Toute chose qui répond à cette séance de formation.



Le 10/02/22 à 08:59
modifié 10/02/22 à 08:59