Filière anacarde : Les dirigeants font campagne pour la qualité de la production

Les acteurs de la filière ont été exhortés à mettre l'accent sur la qualité. (Dr)
Les acteurs de la filière ont été exhortés à mettre l'accent sur la qualité. (Dr)
Les acteurs de la filière ont été exhortés à mettre l'accent sur la qualité. (Dr)

Filière anacarde : Les dirigeants font campagne pour la qualité de la production

Le 06/02/22 à 22:43
modifié 06/02/22 à 22:43
Dans le cadre du suivi de la commercialisation de la noix de cajou pour la campagne 2022 qui a démarré le 4 février, Mamadou Doumbia, directeur de la commercialisation au Conseil du coton et de l’anacarde (Cca), au nom du directeur général du Cca, a présidé, la semaine dernière, une série de réunions avec les comités de veille et les producteurs des régions de Gbêkê et du Hambol.

Si l’on en croit le directeur de la commercialisation, la Côte d’Ivoire, après seulement quelques années de mise en œuvre de la réforme de la filière anacarde, a remporté le pari de la production en faisant de la noix de cajou, le deuxième produit agricole d’exportation après le cacao.

Cependant, a-t-il reconnu, la filière reste toujours confrontée à d’autres défis importants, notamment, l’amélioration de la qualité marchande des noix de cajou made in Côte d’Ivoire. « La qualité, c’est l’affaire de tous », a exhorté le directeur de la commercialisation.

Ainsi, pour une meilleure amélioration de la qualité des produits de l’anacarde, a assuré Mamadou Doumbia, l’État, à travers le Cca, a mis en place plusieurs dispositions opérationnelles pour promouvoir la perception de l’origine Côte d’Ivoire. Entre autres, la création d’un conseil agricole dédié aux producteurs qui assure la sensibilisation, la formation et l’encadrement des producteurs sur les itinéraires techniques de production, sur les opérations de récolte et post-récolte et sur l’organisation de la commercialisation, l’introduction d’une double sacherie dans la filière, le contrôle systématique de la qualité ou encore la mise en place de la plateforme qualité dont l’objectif est de fédérer les efforts de tous les acteurs et partenaires en vue d’œuvrer à l’amélioration de la qualité de la noix de cajou ivoirienne.

Pour le directeur à la commercialisation, la qualité est une variable essentielle dans toutes les stratégies compétitives. « Elle contribue substantiellement à la rentabilité et à la consolidation de la position de la Côte d’Ivoire sur le marché », a-t-il avoué. Non sans inviter chaque acteur à jouer son rôle parce que la qualité reste le facteur déterminant du prix de vente et d’achat des noix de cajou aussi bien sur le plan national qu’international.

Justement ces rencontres ont été l’occasion pour les délégations régionales de Bouaké et de Katiola de faire le bilan de la campagne précédente. Biba Coulibaly, déléguée régionale de Bouaké et Nabala Soro, délégué régional de Katiola, ont dressé un bilan positif. D’ailleurs, la région du Hambol a été la deuxième sur plan national en termes de production.


Le 06/02/22 à 22:43
modifié 06/02/22 à 22:43