Corruption : La Côte d’Ivoire a perdu près de 1400 milliards de FCfa en 2019

Fousséni Touré, directeur de la communication et des relations internationales, au ministère de la promotion de la bonne gouvernance,  du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption. (Ph: Cicg)
Fousséni Touré, directeur de la communication et des relations internationales, au ministère de la promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption. (Ph: Cicg)
Fousséni Touré, directeur de la communication et des relations internationales, au ministère de la promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption. (Ph: Cicg)

Corruption : La Côte d’Ivoire a perdu près de 1400 milliards de FCfa en 2019

Le 01/02/22 à 18:49
modifié 01/02/22 à 18:49
La Côte d’Ivoire a perdu environ 1400 milliards de FCfa en 2019. Ce qui représente 64% du service de la dette. Cette information a été donnée, le mardi 1er février 2022, Fousséni Touré, directeur de la communication et des relations internationales, au ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption.

Il s’exprimait à la faveur de la tribune du Cicg dénommée « Tout savoir sur » autour du thème : « Lutte contre la corruption ».

Pour Fousséni Touré, en luttant efficacement contre la corruption, la Côte d’Ivoire pourrait réduire le poids de la dette de 64%, soit 4 fois le montant des dons reçus par le pays c’est-à-dire 300 milliards de FCfa.

Pour l’année 2022, dit-il, le Chef de l’Etat a fait de la lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance, la troisième priorité. Depuis sa création en 2021, le ministère a procédé à des campagnes de sensibilisation dans les structures de l’Etat. A cet effet, des audits ont été menés, notamment à l’Artci, l’Agef, la douane...

Aussi, des opérations coup de poing ont été menées dans les secteurs de la santé, la justice, des transports et celui des forces de défense et de sécurité. « 64 agents de l’Etat ont été interpellés », a fait savoir Fousséni Touré, qui a souligné par ailleurs que son ministère n’a pas le pouvoir de sanctionner mais plutôt de prévenir.

Comme perspectives, le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption envisage, entre autres, le renforcement du cadre juridique et institutionnel en élaborant une politique nationale de lutte contre la corruption, la création de trois directions régionales (Yamoussoukro, San Pedro et Korhogo), le renforcement des mécanismes de surveillance, de prévention et de répression des cas de corruption et d’infraction. Mais aussi l’intensification de la sensibilisation, de la communication et la formation en matière de bonne gouvernance, de la prévention et la lutte contre la corruption, ainsi que la mise en place de l’académie de leadership, de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.


Le 01/02/22 à 18:49
modifié 01/02/22 à 18:49