Cohésion sociale : Un palais pour les chefs de Grand Guibéroua

Les ministres Belmonde Dogo et Alain Donwahi coupent le ruban symbolique . (Ph:Dr)
Les ministres Belmonde Dogo et Alain Donwahi coupent le ruban symbolique . (Ph:Dr)
Les ministres Belmonde Dogo et Alain Donwahi coupent le ruban symbolique . (Ph:Dr)

Cohésion sociale : Un palais pour les chefs de Grand Guibéroua

Le 31/01/22 à 13:33
modifié 31/01/22 à 13:33
Grande première dans la région du Gôh. Les sous-préfectures de Galébré, Dignago et Guibéroua qui forment le Grand Guibéroua ont un palais pour les chefs. Cadre de prévention, de gestion et de résolution pacifique des conflits, cette maison des chefs sera un espace de promotion, de valorisation et de pérennisation des cultures. Il devra permettre de renforcer la cohésion sociale par la culture de la paix et du civisme.

« Le palais des chefs » a été ouvert officiellement par le ministres de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, et celui des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi, le 28 janvier 2022, à Guibéroua.

D’un coût d’environ 45 millions de Fcfa et financé par le Fonds national de solidarité (Fns), le « palais des chefs » comprend cinq bureaux, deux logements, une salle de réunions et une salle de restauration.

L’édifice se veut un instrument au service de la promotion du chef traditionnel et de son rôle dans la société, vu que la Constitution de 2016 a institutionnalisé la chefferie traditionnelle.

Selon Myss Belmonde Dogo, députée de la circonscription électorale de Galébré-Dignago et Guibéroua, cette maison du chef offerte par le gouvernement, est un centre multi-ethnique, de médiation et d’arbitrage des conflits. Mais aussi un espace de rencontre, d’échange et un cadre de rapprochement intra communautaire.

Le chef des chefs du Grand Guibéroua, Dizoé Robert, a indiqué que ce palais constitue un espace d’échange et de partage d’expérience, un cadre de rapprochement des communautés vivant à Guibéroua, ainsi qu’un « haut lieu de médiation et d’arbitrage », un centre de décisions concertées dans l’intérêt supérieur des populations.

Dizoé Robert a ajouté que ses collègues et lui feront en sorte que l’existence de ce siège soit une « opportunité irremplaçable » pour permettre à la chefferie d’être plus visible, plus organisée, d’être un solide trait d’union entre la tradition et la modernité, entre les populations et l’administration, et d’être de véritables agents de développement.


Le 31/01/22 à 13:33
modifié 31/01/22 à 13:33