Menaces sécuritaires : Affi propose l’augmentation du budget de la défense de 378 à 550 milliards de Fcfa

Pascal Affi N'guessan (Ph: AFP/archives)
Pascal Affi N'guessan (Ph: AFP/archives)
Pascal Affi N'guessan (Ph: AFP/archives)

Menaces sécuritaires : Affi propose l’augmentation du budget de la défense de 378 à 550 milliards de Fcfa

Le 29/01/22 à 17:03
modifié 29/01/22 à 17:03
Le président du Front populaire ivoirien(Fpi), Pascal Affi N’Guessan a proposé ce samedi 29 janvier 2022 à Abidjan que le budget de la défense ivoirienne de l’exercice 2022 soit porté de 378 milliards de Fcfa à 550 milliards de Fcfa. Il s'est exprimé à l'occasion de la réunion du premier comité central de sa formation politique.

Pour lui, cela va permettre à l’armée de se déployer au plus près des frontières notamment au nord du pays et de renforcer ses capacités d’anticipation, de prévention et de réaction rapide et massive. Et d’ajouter qu’ « une armée puissante et une diplomatie performante sont les fondements de la sécurité et de la souveraineté des Nations, de la paix intérieure et extérieure et du rayonnement international d’un pays ».

Le président du Fpi estime qu’il faut faire de la Côte d’Ivoire une puissance régionale en matière de défense et de sécurité afin d’assumer dans la Sous-région ouest-africaine le leadership géostratégique. M. Affi estime que l'action militaire ne suffit pas à elle seule pour assurer la paix, la sécurité et la stabilité d’un Éta, elle doit doit être accompagnée par un dialogue politique.

« Je l’ai dit, je ne cesse de le redire, je le dirai encore et toujours, autant que nécessaire. Face au risque terroriste, face à la pauvreté que nos taux de croissance n’ont pas jugulée, face aux séquelles des turbulences politiques et sociales des 30 dernières années, nous avons l’ardente obligation du dialogue pour fonder un nouveau contrat social et consolider l’unité nationale », propose-t-il.

Parlant de la situation au Mali et au Burkina Faso, le président du Fpi a indiqué que « le coup d’État ne saurait se substituer aux alternances dans et par les urnes. La remise en cause délibérée non justifiée par des circonstances prévues par la loi, de l’ordre démocratique, doit toujours être condamnée. Ces différents coups d’Etat sont la marque d’un échec ».

Pour Pascal Affi N’Guessan, « ces événements doivent faire prendre conscience à chacun d’entre nous de l’importance stratégique de la dissuasion militaire, et de l’urgence de la cohésion nationale. »

Le 29/01/22 à 17:03
modifié 29/01/22 à 17:03