"Le contrôle de la dette publique" et "La mise en œuvre des Objectifs du développement durable" sont les deux thèmes principaux qui seront débattus lors de la 9e Assemblée générale de l’Association des institutions supérieures de contrôle ayant en commun l’usage du français (Aisccuf). La Côte d’Ivoire abritera cet événement international du 31 janvier au 1er février prochains, placé sous le parrainage du Président de la République Alassane Ouattara. L’information a été donnée le 25 janvier à Angré, au siège de la Cour des comptes, par son président Kanvaly Diomandé, président de l’Aisccuf depuis 2018.

Selon lui, cette Assemblée générale qui se tient une fois tous les trois ans est une occasion pour les membres des institutions supérieures de contrôle (Isc) de l’espace francophone d’échanger leurs expériences, de partager les meilleures pratiques. S’agissant des thèmes retenus, le président de la Cour des comptes a souligné que ce choix n’est pas fortuit. « A la 8e Assemblée générale tenue à Niamey (Niger) en 2018, nous avons décidé, à chaque assemblée générale, de la tenue d’une journée thématique. Pour cette rencontre, deux thèmes ont été retenus, dont le contrôle de la dette publique et la mise en œuvre des objectifs du développement durable.

Dans le cadre de l’initiative Pays pauvre très endetté (Ppte), beaucoup de pays en voie de développement ont eu leurs dettes effacées. Cependant, les bailleurs de fonds commencent à craindre que des pays en voie de développement ne se retrouvent à nouveau dans une situation d’endettement insoutenable. Les institutions supérieures de contrôle sont fortement invitées à se saisir de la question et contrôler l’endettement de leurs pays respectifs », a-t-il expliqué. Pour ce qui est du thème des Objectifs du développement durable, il a ajouté : « Avant les Objectifs du développement durable, il y a eu les Objectifs du millénaire pour le développement, qui n’ont pas connu les résultats escomptés.

Les Nations unies ont, alors, saisi l’Association mondiale des institutions supérieures de contrôle pour demander aux États membres de suivre dans chaque pays la mise en œuvre des Odd. Les Cours des comptes sont, en ce qui les concerne, appelées à suivre l’état de la mise en œuvre des Odd dans leur pays ».