Au Liban, colère et consternation après l'annonce du retrait de la vie politique de Saad Hariri

Lebanon's leading Sunni Muslim politician and Former Prime Minister Saad Hariri delivers a speech in Beirut, Lebanon January 24, 2022. REUTERS/Mohamed Azakir
Lebanon's leading Sunni Muslim politician and Former Prime Minister Saad Hariri delivers a speech in Beirut, Lebanon January 24, 2022. REUTERS/Mohamed Azakir
Lebanon's leading Sunni Muslim politician and Former Prime Minister Saad Hariri delivers a speech in Beirut, Lebanon January 24, 2022. REUTERS/Mohamed Azakir

Au Liban, colère et consternation après l'annonce du retrait de la vie politique de Saad Hariri

Par (RFI)
Le 25/01/22 à 14:17
modifié 25/01/22 à 14:17
L’ancien Premier ministre libanais Saad Hariri, l’un des leaders de la communauté sunnite, a annoncé, lundi 24 janvier, son retrait de la vie politique. Son parti, le Courant du futur, boycottera les élections législatives prévues en mai prochain. Le retrait du quinquagénaire, propulsé sur la scène politique après l’assassinat en 2005 de son père, lui aussi ancien Premier ministre, n’est pas vraiment une surprise en pleine crise politique et financière.

À l’annonce du retrait de la vie politique de Saad Hariri, ses soutiens, surpris et amers, sont descendus par dizaines dans les rues de Beyrouth, bloquant les principaux axes des bastions sunnites de la capitale.

« Sans lui, notre maison s’écroule »

Sur l’un des barrages où brûlent quelques pneus, Samir a encore du mal à y croire, rapporte notre correspondant à Beyrouth, Noé Pignède. « C’est l’un des piliers du Liban. Sans lui, notre maison s’écroule. Tout le pays va s’effondrer. Il est aussi important que la capitale de notre pays. Pour vous, c’est Beyrouth la capitale du Liban, n’est-ce pas ? Eh bien, pour nous, c’est Saad Hariri. »

Le jeune homme craint qu’avec le départ de son chef, la communauté sunnite ne pèse plus bien lourd face à l’hégémonie du Hezbollah chiite. « On va finir comme l’Irak ou le Yémen, lâche-t-il. La seule personne qui n’a pas participé à la guerre civile et qui pouvait en empêcher une nouvelle, c’était Saad Hariri. Maintenant, tous les jeunes comme moi réfléchissent au meilleur moyen de partir avec lui. ». Lire la suite...


Par (RFI)
Le 25/01/22 à 14:17
modifié 25/01/22 à 14:17