Burkina Faso : Le Colonel Damiba, auteur de "Armées Ouest-Africaines et Terrorisme : Réponses Incertaines ?", nouvel homme fort

Le Colonel Damiba, auteur de « Armées Ouest-Africaines et Terrorisme : Réponses Incertaines ? »
Le Colonel Damiba, auteur de « Armées Ouest-Africaines et Terrorisme : Réponses Incertaines ? »
Le Colonel Damiba, auteur de « Armées Ouest-Africaines et Terrorisme : Réponses Incertaines ? »

Burkina Faso : Le Colonel Damiba, auteur de "Armées Ouest-Africaines et Terrorisme : Réponses Incertaines ?", nouvel homme fort

Le 25/01/22 à 07:05
modifié 25/01/22 à 07:05
Les manifestations de la société civile qui avaient cours au Burkina Faso fin 2020, début 2021 ont abouti au renversement du régime du Président démocratiquement élu, Roch Marc Christian Kaboré, le 24 janvier 2022. Le nouveau visage de l’exécutif au pays des Hommes intègres, le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba est un militaire réputé « courageux » par la troupe. Son expérience de la lutte contre le djihadisme au Burkina-Faso lui a inspiré l’ouvrage intitulé « Armées Ouest-Africaines et Terrorisme : Réponses Incertaines ? »

« Armées Ouest-Africaines et Terrorisme Réponses Incertaines ? » 160 pages paru le 1er juin 2021 chez « Les trois colonnes ».
« Armées Ouest-Africaines et Terrorisme Réponses Incertaines ? » 160 pages paru le 1er juin 2021 chez « Les trois colonnes ».



Résumé du livre : « Depuis les printemps arabes et les crises libyenne et malienne (2011-2012), la menace terroriste n'a pas cessé de se consolider dans le Sahara jusqu'au bassin du Lac Tchad nonobstant une croissance significative des effectifs et des moyens militaires engagés. Le contraste entre l'engagement militaire croissant des Armées de la région et l'expansion continue du courant terroriste est la raison d'être de cette étude dont l'intérêt est de contribuer à faire évoluer les stratégies opératives militaires actuelles dont les résultats sont pour le moment très peu lisibles.

Les différents engagements de l'auteur dans des opérations militaires de lutte contre le terrorisme, lui ont donné d'endurer l'âpre réalité, de vivre l'évolution de l'extrémisme violent armé et de mesurer partiellement la complexité des enjeux et des défis à relever. Confronté entre 2015 et 2019 aux multiples actions terroristes pendant qu'il assumait des responsabilités opérationnelles dans les régions du Sahel et du Nord, ce témoin privilégié des efforts militaires dans les combats contre la mouvance djihadiste, a choisi d'approfondir la réflexion sur le sujet par ses études et ses recherches.

Dans ce premier essai littéraire, il décrit et livre son analyse aussi bien sur les particularités du terrorisme ouest-africain que sur les réponses apportées par les armées de la région avant de porter un jugement critique sur les éléments rédhibitoires des approches actuelles. » Ce livre de 160 pages est paru le 1ᵉʳ juin 2021 chez « Les trois colonnes ». Il est classé n° 220 des ventes sur Amazon.fr au moment où nous le consultions, le 25 janvier 2022, au lendemain du coup d’Etat.

Apparemment l’exacerbation des populations et surtout de l’armée en proie au mouvement djihadiste qui a fait de nombreux morts dans les rangs des forces de défenses et de sécurité ainsi que les populations a poussé le commandant de la troisième région militaire couvrant Ouagadougou, Manga, Koudougou et Fada N'Gourma à l’acte. Cette irruption des militaires sur la scène politique du Faso s’explique donc comme les auteurs du coup d’Etat l’on affirmé à l’incapacité du régime au pouvoir à faire face aux djihadistes.

Après la confusion qui régnait à Ouagadougou, dimanche et lundi, suite aux mutineries dans plusieurs camps militaires de la capitale et à l’intérieur du pays, un groupe de militaire est apparu sur les antennes de la Radiodiffusion télévision du Burkina (Rtb). Deux communiqués ont sanctionné cette interruption des hommes en arme. Après avoir annoncé la prise du pouvoir et la démission de l’ex-président du Faso Christian Kaboré, ils ont indiqué la fermeture des frontières terrestres et aériennes du pays jusqu’à nouvel ordre. Chose habituelle dans ce pays lors des différents coups d’Etat militaire.

A côté de jeune capitaine Kader Ouédraogo qui a lu les différents communiqués, l’on pouvait apercevoir, le nouvel organe de l’exécutif du Faso, le Lieutenant-Colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Ce document est présenté comme la lettre de démission du Président Marc Christian Kaboré
Ce document est présenté comme la lettre de démission du Président Marc Christian Kaboré



L’homme qui assure désormais le pouvoir au Burkina Faso est un ancien officier du Régiment de sécurité présidentiel (Rsp) dissout lors de la chute du Président Blaise Compaoré.

Né en 1981 le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba est diplômé de l’école militaire de Paris, titulaire d’un master 2 en sciences criminelles du conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de Paris et d’une certification d’expert de la défense en management, commandement et stratégie. Il est issu de la promotion 1992 du Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) et de la 7e promotion de l’Académie militaire George Namoano de Pô. Où sont passés, Thomas Sankara, Blaise Compaoré et le Général Gilbert Diendéré.

Il faut noter que le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba était de 2015 en 2019, le responsable des militaires dans les régions du Sahel et du Nord.

Notes et références

« Armées Ouest-Africaines et Terrorisme Réponses Incertaines ? » Accès libre, sur www.chasse-aux-livres.fr

Radio diffusion télévision du Burkina

Fratmat.info



Le 25/01/22 à 07:05
modifié 25/01/22 à 07:05