Assistance du gouvernement dans le nord-est: Les populations et les réfugiés de Tougbô reconnaissants du geste de solidarité

Les populations reconnaissantes à la ministre Myss Belmonde Dogo. (Ph:Dr)
Les populations reconnaissantes à la ministre Myss Belmonde Dogo. (Ph:Dr)
Les populations reconnaissantes à la ministre Myss Belmonde Dogo. (Ph:Dr)

Assistance du gouvernement dans le nord-est: Les populations et les réfugiés de Tougbô reconnaissants du geste de solidarité

Le 24/01/22 à 11:48
modifié 24/01/22 à 11:48
La menace terroriste à la frontière ivoiro-Burkinabè a occasionné un important mouvement de réfugiés dans les régions du nord-est en provenance du Burkina Faso. Plusieurs d’entre eux ont été enregistrés dans neuf villages de la sous-préfecture de Tougbô, région du Bounkani.

Au regard de cette situation, le gouvernement, à travers le ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté a apporté une réponse humanitaire en vivres et de non-vivres d’une valeur de plus de 50 millions de FCFA, ce vendredi 21 janvier 2022, dans ladite localité.

Les populations d’accueil et réfugiés, bénéficiaires de cette action sociale saluent le geste des autorités ivoiriennes dont l’objectif est de réduire les risques de vulnérabilité.

Alima Ouattara, ressortissante burkinabè et habitante de Tchêbêta, village situé à 20 kilomètres de la frontière ivoirienne a trouvé refuge à Tougbô après avoir fui les attaques terroristes répétées.

« Nous avons plusieurs fois été victimes d’attaques terroristes dans notre village. J’ai même perdu mes parents et deux frères, dans ces attaques et c’est ce qui a suscité mon départ vers la localité de Tougbô. La visite de la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté nous réconforte, car cette assistance vient nous soulager davantage. Cela prouve que nous ne sommes pas oubliés par les autorités ivoiriennes », a-t-elle souligné.

Elle s’est par ailleurs réjouie de l’esprit de solidarité et d’hospitalité dont ont fait preuve les familles d’accueil et les populations de Tougbô dans cette période difficile.

Le témoignage d’un Notable

Notable du village de Môro-Môro dans le département de Téhini, Ouattara Siaka a à sa charge des réfugiés provenant du Burkina Faso. Pour lui, ces vivres et non vivres viennent renforcer l’aide apportée à ces familles rendues vulnérables du fait de l’insécurité créée par la menace terroriste à la frontière ivoiro-Burkinabè. «

Avec nos moyens et l’appui des responsables du Conseil Régional du Bounkani, on arrivait à offrir le minimum en termes de nourritures à ces familles qui fuient ces zones du fait des attaques terroristes du Burkina Faso, que nous avons accueillies. Nous pouvons dire que ce geste de haute portée sociale constitue pour nous une bouffée d’oxygène », a-t-il soutenu.

Quant à Amara Sidibé, il a aussi été victime de la menace terroriste aux frontières ivoiriennes. Ressortissant du village de Bolè dans la sous-préfecture de Tougbô, il témoigne de ce que cette forme d’insécurité a impacté son activité d’élevage de bovins. Malgré cette période difficile. Amara Sidibé décide de prendre en charge des réfugiés venant du Burkina voisin.

« Les activités champêtres avaient cessé en faveur du contexte sécuritaire dans notre localité. Nous étions dans l’obligation de partager nos dernières ressources pour satisfaire nos hôtes », a-t-il expliqué tout en saluant le Gouvernement d’avoir eu une pensée pour toutes les populations Tougbô à travers cette assistance humanitaire.

C’est pourquoi la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo a exprimé sa gratitude aux familles d’accueil qui ont accepté d’accueillir les familles en détresse à la recherche d’un site plus sécurisé et plus paisible. « Je voudrais saluer toutes ces actions de solidarité qui contribuent à maintenir la cohésion entre vous et vos frères venus des localités voisines », a-t-elle indiqué.

Cette action gouvernementale est la troisième du genre, après celles de Kafolo -région du Tchologo- en juin et de Téhini -région du Bounkani- en septembre dernier, aux profits des réfugiés burkinabè, des familles d’accueil et surtout des populations rendues vulnérables du fait de la menace terroriste à la frontière ivoiro-burkinabé.

Sercom


Le 24/01/22 à 11:48
modifié 24/01/22 à 11:48