Union du fleuve Mano : Les transitaires organisent leurs assises du 29 janvier au 2 février

Ferdinand Beiha, secrétaire général du Synat-Ci (au centre) a présenté les enjeux des assises pour les transitaires. (Photo Dr)
Ferdinand Beiha, secrétaire général du Synat-Ci (au centre) a présenté les enjeux des assises pour les transitaires. (Photo Dr)
Ferdinand Beiha, secrétaire général du Synat-Ci (au centre) a présenté les enjeux des assises pour les transitaires. (Photo Dr)

Union du fleuve Mano : Les transitaires organisent leurs assises du 29 janvier au 2 février

Le 21/01/22 à 22:14
modifié 21/01/22 à 22:14
La Côte d’Ivoire accueille du 29 janvier au 2 février, pour la première fois, les Assises des transitaires de l’Union du fleuve Mano. L’initiative est du Syndicat autonome des transitaires de Côte d’Ivoire (Synat-Ci). Ferdinand Beiha, son secrétaire général, a donné cette information, le 21 janvier, au cours d’une conférence de presse à Treichville. A l’en croire, il sera question, à Abidjan, de valider les textes de la Commission constitutionnelle qui régit l’organisation et le fonctionnement de la nouvelle organisation qu’est l’Union des transitaires du fleuve Mano (Utfm).
Ferdinand Béiha a ajouté que l’amélioration des conditions de travail des transitaires, les relations d’affaires avec les opérateurs économiques des pays membre de l’Union du fleuve Mano (Côte d’Ivoire, Sierra-Leone, Guinée, Liberia), le renforcement des échanges entre ces pays seront au menu de ces assises.
Pour sa part, Konan Hermann, conseiller juridique du Synat-Ci, estime que la rencontre présente de nombreux avantages tant pour la Côte d’Ivoire que pour les dockers. « Les transitaires de Côte d’Ivoire ont beaucoup à gagner de ces Assises. Harmoniser les textes dans le cadre des procédures de dédouanement serait un véritable avantage pour les transitaires. En tant que pays hôte, nous allons engranger de nombreux dividendes à travers le développement des échanges entre nos pays. Nous sommes dans une dynamique de processus d’intégration économique et culturelle prônée par les gouvernants. C’est une des voies de développement de nos États », a-t-il expliqué.
Puis d’ajouter, les bases de l’Utfm ont été posées en Sierra-Leone à travers une déclaration constitutive sans que les textes visant à régir son organisation et son fonctionnement n’aient été adoptés. C’est pourquoi il s’est félicité déjà de la tenue de cet évènement qui se penchera, précise-t-il, sur le fonctionnement de cette nouvelle organisation. Les deux jours de ces Assises seront ponctués d’audiences avec les autorités, une visite au Port autonome d’Abidjan, d’échanges avec des organisations professionnelles du domaine du transit en Côte d’Ivoire.
Le 21/01/22 à 22:14
modifié 21/01/22 à 22:14