can : Sa-bor-da-ge

Serge Aurier, le capitaine, a terminé le match dans les perches. (Ph: Dr)
Serge Aurier, le capitaine, a terminé le match dans les perches. (Ph: Dr)
Serge Aurier, le capitaine, a terminé le match dans les perches. (Ph: Dr)

can : Sa-bor-da-ge

Le 18/01/22 à 00:24
modifié 18/01/22 à 00:24
Alors qu’il restait 20 secondes à jouer dans le temps additionnel, les Éléphants sont carrément partis en vrille et ont permis à la Sierra Leone d’égaliser sur une bourde monumentale du gardien de but, Badra Sangaré (2-2) !

C’est cette image que l’on retient de la rencontre de la deuxième journée du groupe E de la Can entre Ivoiriens et Sierra-Léonais, dimanche, au stade Japoma de Douala. Mais comment en est-on arrivé à cette fin de match scandaleuse, alors que l’équipe de Côte d’Ivoire était jusque-là pimpante sur le terrain ?

Depuis que l’adjoint d’Hervé Renard a pris possession du groupe, c’est la première fois que l’on voyait nos Pachydermes séduire les gradins. Pépé, Zaha, Kessié, Sangaré, Séri et leurs équipiers étaient en train de réconcilier les Ivoiriens et la beauté du jeu. Le style de jeu ivoirien simple, rapide, en une touche de balle et exploitant à merveille les couloirs.

Ce football champagne obstinément orienté vers l’avant que nous aimons tous. C’est d’ailleurs ce qui a permis aux Éléphants de dominer les Leone Stars et de rallier tout Japoma à leur cause. S’il n’y avait pas eu ce manque de lucidité dans le geste final, on n’en serait pas arrivé à sortir la calculette pour des calculs de probabilité. Les Ivoiriens l’auraient emporté largement et personne n’aurait eu à redire.

Si cette idée de faire tourner massivement son effectif n’avait pas taraudé l’esprit de Patrice Beaumelle, c’est sûr que le ticket des huitièmes de finale de cette Can 2021 aurait été empoché par les Éléphants.

En voulant gérer au mieux son groupe, avec de nombreux changements dans les moments ultimes de la rencontre, Beaumelle l’a désagrégé. « Je voulais donner du temps de jeu à chacun ».

Manque de pot pour lui, le bloc-équipe a pris un coup. Les nouveaux entrants n’ont pas eu le temps de prendre leurs repères. L’image de Kossounou qui, sur sa première balle, met en difficulté le gardien de but Sangaré Badra Ali en témoigne. Mais rien n’est perdu pour la Côte d’Ivoire.

Envoyé spécial au Cameroun


Le 18/01/22 à 00:24
modifié 18/01/22 à 00:24