Développement durable: Plus d’un million de fermiers africains instruits à l’agriculture régénératrice

Zineb Benjelloun, responsable développement durable à OCP. (Ph: Dr)
Zineb Benjelloun, responsable développement durable à OCP. (Ph: Dr)
Zineb Benjelloun, responsable développement durable à OCP. (Ph: Dr)

Développement durable: Plus d’un million de fermiers africains instruits à l’agriculture régénératrice

Le 17/01/22 à 15:15
modifié 17/01/22 à 15:15
Les producteurs d’engrais ont décidé de s’investir à fond désormais dans le développement durable. L’exemple vient de l’un des plus importants d’entre eux. Il s’agit du groupe Ocp, premier producteur mondial de phosphate et d’engrais phosphatés.

En Afrique, plus d’un million d’agriculteurs ont déjà bénéficié de nombreuses campagnes de promotion de l’agriculture régénératrice, à travers la cartographie des sols et autres dispositifs de développement durable. Cela fait près de quatre années que les dirigeants de cette firme ont lancé une véritable révolution industrielle, centrée sur la notion d’économie circulaire.

Au dire de Zineb Benjelloun, responsable à la Direction du développement durable de la société, l’enjeu est de répondre aux besoins croissants de consommation, afin de garantir la sécurité alimentaire, tout en utilisant un minimum de ressources.

D’où l’option pour l’économie circulaire qui permet d’optimiser le cycle de vie des produits, grâce notamment à leur réutilisation. La stratégie de croissance durable ainsi adoptée par le groupe se décline en quatre piliers.

Le premier pilier est celui de la préservation de la ressource phosphate et sa valorisation au mieux. Il s’agit de minimiser chez les utilisateurs, les besoins en ressources. Le deuxième pilier renvoie à la production durable qui conjugue performance opérationnelle et environnementale. L’accent est mis, entre autres, sur l’optimisation des processus de production, le recours aux énergies renouvelables et l’utilisation des ressources en eau issues du dessalement ou des eaux usées traitées. Le troisième pilier concerne la consommation raisonnée. A ce propos, Zineb Benjelloun explique que la société met un point d’honneur sur l’adaptation des produits à chaque sol et à chaque culture.

Le quatrième pilier à trait à la création de valeur par la transformation et le recyclage des déchets en ressources à valeur maximale, ainsi qu’à la réhabilitation des sites miniers. Pour ce qui est de la réhabilitation des terrains, le groupe a planté 4,5 millions d’arbres sur ses sites miniers durant la dernière décennie. Il compte en planter 10 millions d’ici 2040 dans le cadre de son cheminement vers la neutralité carbone.

Le résultat de tout ceci est non seulement la conciliation entre l’activité industrielle et le respect de la nature, mais surtout la création de valeur auprès des communautés. Et pour que les communautés soient réellement touchées, l’approche est absolument inclusive.

Aussi, le programme d’économie circulaire s’étend-il aux différentes composantes de l’écosystème du groupe. Toutes les actions sont construisent avec les clients, partenaires industriels, fournisseurs, communautés riveraines, etc.

Toutes les précautions sont donc prises pour que les résultats soient tangibles. Car, il s’agit pour la firme, en tant que dépositaire de près de 70% des réserves mondiales de phosphate, d’assumer « sa responsabilité d’opérer durablement pour garantir aux agriculteurs un accès équitable à cet élément nutritif, essentiel pour les cultures et pour nourrir les populations », explique Mme Benjelloun.


Le 17/01/22 à 15:15
modifié 17/01/22 à 15:15