François Amichia, président du Cocan 2023: « La Côte d’Ivoire sera fin prête »

Amichia F
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François Amichia, président du Cocan 2023: « La Côte d’Ivoire sera fin prête »

Le 16/01/22 à 17:37
modifié 16/01/22 à 17:37
Que peut-on retenir de la mission d’immersion que des membres du Cocan 2023 ont effectuée du 4 au 14 janvier, au Cameroun ?

L’objectif principal de cette mission était de s’imprégner des réalités de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations, avec les commissions techniques. On voulait voir ce qui a été réalisé avant et au tout début de la compétition. Au terme de cette mission, nous repartons satisfaits de l’esprit de coopération qui a régné entre les deux Cocan. Celui de 2021 et celui de 2023. Depuis le président du tournoi en passant par les présidents de commission et les membres de l’organisation pratique, nous avons reçu un accueil chaleureux, fraternel, qui démontre l’excellence des relations entre nos deux pays. Nous avons pu mesurer le travail qui a été effectué, quelquefois dans des conditions difficiles, par le Cocan dans le cadre de la Can. Mais ce qui est important, c’est qu’à la fin, les choses se passent bien.

Peut-on avoir une idée de vos observations ou de celles de vos hommes ?

Nous avons eu droit à une très belle cérémonie d’ouverture. Ainsi qu’à quelques inquiétudes sur le flux d’entrée et de sortie. C’est vrai qu’au départ, c’était un peu compliqué, mais globalement, tout s’est bien passé et le président de la commission sécurité du Cocan 2023, le général Youssouf Kouyaté, nous a dit que pour le spécialiste qu’il est, on ne pouvait pas faire mieux, donc il nous appartient de nous en inspirer pour notre Can. Ensuite concernant certains aspects de la billetterie, il y a des contraintes dues à une mauvaise compréhension entre la Caf, le Comité d’organisation local et le protocole. Nous pensons que ce sont des choses qui peuvent se corriger. Dans l’ensemble, on peut en être satisfait.

Mais il y a surtout le volet sanitaire...

En effet, cela aurait pu susciter quelques inquiétudes, mais on voit l’engouement des supporters, des spectateurs qui envahissent les centres de dépistage avant de se rendre dans les stades. Ce sont des dispositions qu’il faut retenir, tout en espérant que d’ici à 2023, la pandémie sera un mauvais souvenir. Pour le premier match, le stade était plein, au-delà de ce que la jauge avait prescrit. Tandis que pour les autres matches, les gradins étaient pratiquement vides. Il nous appartient d’imaginer un outil qui permettra à nos populations, à nos supporters, à tous les amoureux du football de pouvoir se rendre au stade, même quand ce n’est pas le pays hôte qui se produit. Dans tous les cas, nous avons pris de nombreuses notes. Les présidents de commission ont fait beaucoup de pré-rapports qu’ils vont soumettre à leurs membres et nous aurons le rapport final que nous transmettrons au Premier ministre qui est notre tutelle, afin de le faire parvenir au Président de la République. Puisque c’est quand même lui qui a décidé que la Côte d’Ivoire accueillera la Coupe d’Afrique des nations et autorisé cette mission.

Le 6 février, le Cameroun va passer le flambeau à la Côte d’Ivoire, pensez-vous que sur le plan organisationnel, le pays va tenir les délais ?

Depuis six mois que nous sommes à la tête du Cocan, nous avons la pression de M. le Premier ministre et du Président de la République qui tiennent à la réussite de la 34e édition de la Can. Des avancées ont été réalisées vu le niveau des infrastructures hôtelières, sanitaires et des accès routiers. 2022 sera une année précieuse pour le Cocan. Nous avons discuté de tout ce qui est aspect budgétaire, aspect finance. Sans tomber dans un optimisme béat, je pense que la Côte d’Ivoire pourra être dans le délai. A savoir rendre les infrastructures six mois avant le début de la compétition. Si nous suivons le rythme actuel, nous pouvons être dans les temps

Le 16/01/22 à 17:37
modifié 16/01/22 à 17:37