Kobenan Kouassi Adjoumani (porte-parole principal du Rhdp à l’opposition): ‘‘Le dialogue politique ne saurait être une entrave au fonctionnement normal de la justice’’

Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole principal du Rhdp, et à ses côtés Adama Bictogo, le directeur exécutif de ce parti, étaient face à la presse. (Dr)
Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole principal du Rhdp, et à ses côtés Adama Bictogo, le directeur exécutif de ce parti, étaient face à la presse. (Dr)
Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole principal du Rhdp, et à ses côtés Adama Bictogo, le directeur exécutif de ce parti, étaient face à la presse. (Dr)

Kobenan Kouassi Adjoumani (porte-parole principal du Rhdp à l’opposition): ‘‘Le dialogue politique ne saurait être une entrave au fonctionnement normal de la justice’’

Le 07/01/22 à 05:45
modifié 07/01/22 à 05:45
La formation politique des houphouétistes, à travers son porte-parole principal et son directeur exécutif, a animé, jeudi, un point presse.
Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a tenu à dire sa part de vérité, hier. Son porte-parole principal, Kobenan Kouassi Adjoumani, au cours d’un point de presse au siège de ce parti politique à Cocody-Les Vallons, a déclaré que le Pdci-Rda de Henri Konan Bédié et le Ppa-Ci de Laurent Gbagbo font un procès d’intention à sa formation politique en l’accusant de vouloir saboter le dialogue politique.

Mieux, pour lui, la sortie du procureur de la République Adou Richard, en ce qui concerne les personnalités de l’opposition mises en cause dans le cadre de la désobéissance civile qui a suivi la présidentielle de 2020, fait partie intégrante du fonctionnement de la justice.

En foi de quoi, dira-t-il que le magistrat du parquet public « est dans le champ de ses prérogatives lorsqu’il informe l’opinion publique des suites judiciaires d’une procédure qui, en réalité, n’a pas commencé le 27 décembre 2021, mais ne fait que se poursuivre ».

Relativement à cet argumentaire, Kobenan Kouassi Adjoumani soutiendra : « Le Rhdp tient à relever que le dialogue politique ne saurait être une entrave au fonctionnement normal de la justice car, ce que le Pdci-Rda et le Ppa-Ci qualifient de ‘’graves accusations assorties de menaces de poursuites judiciaires contre des dirigeants des partis de l’opposition’’, s’inscrit dans le cadre de procédures régulièrement engagées par les autorités judiciaires compétentes ».

Le porte-parole principal, devant la presse, avait à ses côtés le directeur exécutif des Houphouétistes Adama Bictogo, ainsi que des cadres du parti au pouvoir. Sous leur contrôle, il a indiqué que le Rhdp est d’autant plus outré que ces deux formations politiques de l’opposition « exigent l’impunité pour les auteurs de ces violences meurtrières, sans exprimer la moindre repentance, ni un minimum de respect pour la mémoire et la douleur des victimes de ces douloureux événements et de leurs familles ».

Kobenan Kouassi Adjoumani, dans sa déclaration, a fait savoir que son parti rappelle que la justice n’est pas l’antithèse de la paix et du dialogue. Et qu’à cet égard, la poursuite du processus judiciaire doit se faire parallèlement au dialogue politique en cours.

Il a tenu à spécifier que « la suspicion fondée sur la coïncidence entre la date de la conférence de presse du procureur de la République et la date butoir de dépôt des propositions relève du procès d’intention, sinon de la paranoïa politique, en ce sens que les enquêtes, visant à faire la lumière sur les violences meurtrières survenues lors de l’élection présidentielle du 30 octobre 2020, étaient déjà engagées ».


Le 07/01/22 à 05:45
modifié 07/01/22 à 05:45