Rencontres littéraires de l’Ufr de lettres modernes : Hemley Boum, auteure camerounaise présente son œuvre

L'auteure camerounaise, Hemley Boum. (Ph:Dr)
L'auteure camerounaise, Hemley Boum. (Ph:Dr)
L'auteure camerounaise, Hemley Boum. (Ph:Dr)

Rencontres littéraires de l’Ufr de lettres modernes : Hemley Boum, auteure camerounaise présente son œuvre

Le 28/12/21 à 18:26
modifié 28/12/21 à 18:26
Les éditions Eburnie en partenariat avec le laboratoire de littératures et écritures des civilisations du département de lettres modernes de l’université de Cocody ont organisé une rencontre littéraire avec l’auteure camerounaise, Hemley Boum. C’était le mardi 28 décembre 2021 à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.

Sous le thème : «Écrire la maladie, transmettre l’expérience, d’une société en crise », l’écrivaine camerounaise a passé en revue sa dernière œuvre : « les jours viennent passent». En présence du Doyen de l’Unité de Formation et de Recherche (Ufr) Littérature, lettres et Civilisation (Llc), Pr Adama Coulibaly, Hemley Boom, lauréate du prix Ahmadou-Kourouma 2020 a expliqué son roman aux étudiants du département de Lettres modernes. Qui mêle petites histoires de trois générations de femmes et grande Histoire de son pays, le Cameroun de la période coloniale à la menace Boko Haram.

Une tonalité surtout féminine et féministe que confirme ‘’Les Jours viennent et passent’’. À travers les voix de trois générations de femmes, ce quatrième roman de la Camerounaise raconte les lendemains qui déchantent dans une société postcoloniale bâtie sur de faux espoirs et des promesses non tenues. La voix prépondérante est celle d’Anna qu’on découvre à la fin de sa vie, en train de mourir d’un cancer dans une unité de soins palliatifs, quelque part à Paris. Clouée au lit, l’agonisante se remémore son enfance et son adolescence dans la campagne camerounaise en compagnie de la vieille paysanne qui l’avait adoptée à la mort de sa mère.

«Je dirais que «Les Jours viennent et passent’’ est le récit du silence et de l'effondrement. C'est l'effondrement d'une famille, leur incapacité à faire lien, à se communiquer et à se parler. Ce sont pourtant des hommes et femmes courageux qui essaient de construire une famille forte, mais ils n'y parviennent pas. L'effondrement de cette famille est emblématique de la société postcoloniale», a expliqué l’auteure.

Ayant pris part à cette rencontre, le Directeur Général du livre Nkomo Henry a salué cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la formation des étudiants de Lettres modernes.

Patrick N’GUESSAN


Le 28/12/21 à 18:26
modifié 28/12/21 à 18:26