L'éditorial par Amedée Assi: Le social le plus hardi

Myss Belmonde Dogo a apporté le soutien financier et matériel du Gouvernement aux populations de Kafolo et Téhini.
Myss Belmonde Dogo a apporté le soutien financier et matériel du Gouvernement aux populations de Kafolo et Téhini.
Myss Belmonde Dogo a apporté le soutien financier et matériel du Gouvernement aux populations de Kafolo et Téhini.

L'éditorial par Amedée Assi: Le social le plus hardi

Le 28/12/21 à 11:28
modifié 28/12/21 à 11:28
La profession de foi du Président de la RépubliqueAlassane Ouattara, lorsqu’il sollicitait, en octobre 2020, les suffrages de ses compatriotes était bien claire: faire de chaque Ivoirienne et de chaque Ivoirien, quelles que soient ses origines et ses conditions sociales, un acteur de développement épanoui. Qui contribue, par son travail, à la création de richesse et au développement du pays .

Dès qu’il a été élu, parce qu’aucun Ivoirien ne doit être oublié, il a aussitôt lancé son ambitieux projet « Une Côte d’Ivoire solidaire » qui place l’homme au cœur du développement et qui vise à réduire de façon significative voire éradiquer la pauvreté et à accroître de manière substantielle le revenu par habitant.

Ce faisant, le Président Alassane Ouattara, en bon disciple, suit les traces de son mentor Félix Houphouët-Boigny qui disait, le 30 octobre 1970, « ce que veut l’Ivoirien, c’est le partage de la richesse et non de la misère. Et pour ce faire, il doit, avant tout, contribuer à créer les richesses. Ce que nous voulons, c’est de réaliser un social des plus hardis.»

Pour s’en convaincre, il suffit de lire ou relire les communiqués des Conseils des ministres et voir par la suite les actions que le gouvernement, sous la conduite du Premier ministre Patrick Achi, mène sur le terrain.

Le dernier Conseil des ministres de l’année n’a pas échappé à la règle. Ainsi, la deuxième phase du Plan social du gouvernement, PsGouv 2, d’un coût de plus de 3 mille milliards de francs Cfa, étalée sur la période 2022-2024, « vise à consolider les acquis de la phase précédente du PsGouv et à accélérer le rythme de réduction de la pauvreté et des inégalités sociales. »

Et pour bien faire les choses, le chef du gouvernement Patrick Achi, dont tout le monde s’accorde sur sa rigueur et son pragmatisme et fort du succès de la première phase du PsGouv, a décidé de « mettre un accent particulier sur le suivi-évaluation des activités, avec des vérifications périodiques sur le terrain et la conduite d’enquêtes visant à mesurer le degré de satisfaction des bénéficiaires des projets. »

Ainsi, dans le cadre de la lutte qu’il a engagée contre la vie chère, le gouvernement a pris, lors du Conseil des ministres du 15 décembre dernier, un décret qui plafonne le prix du kilogramme de « poisson faux thon » ou « poisson garba ».

« Il (Ndlr : ce décret) encadre les prix à tous les maillons de la chaîne de distribution du «poisson garba » ; des armateurs aux détaillants en passant par les mareyeurs, afin de mettre un terme aux pratiques spéculatives anarchiques qui désorganisent la chaîne d’approvisionnement et d’assurer une meilleure accessibilité du « poisson garba » aux professionnels du secteur sur toute l’étendue du territoire national.

Outre le plafonnement du prix du kilogramme de « poisson garba », toutes taxes comprises (TTC), ce décret fixe celui appliqué, notamment, aux détaillants des « garbadrômes », à 850 francs Cfa dans le District autonome d’Abidjan et dans un rayon de 300 km et à 900 francs Cfa au-delà. »

Comme on le voit, parce qu’il a pleine conscience que les Ivoiriens sont friands de ce poisson et qu’ils en consomment abondamment, surtout dans les garbadrômes, le gouvernement a pris ces mesures idoines aux fins de préserver leur pouvoir d’achat de ce maquereau.

Toujours à l’écoute de la population dans le cadre d’ « Une Côte d’Ivoire solidaire », le gouvernement a, depuis lors, à travers la Cnps (Caisse nationale de prévoyance sociale), instauré le Régime de protection sociale pour les travailleurs indépendants (Rsti). Cette mesure est d’autant salutaire que l’État a compris que le secteur informel représente plus de 90% de la population active ivoirienne.

En attendant le grand dossier que Fraternité Matin se propose de réaliser et de consacrer, les prochaines semaines, à ce sujet, il est bon de savoir que, désormais, le travailleur indépendant, c’est-à- dire toute personne exerçant une activité professionnelle libérale lui procurant un revenu, quelle que soit sa nature, pour son propre compte ou en qualité de mandataire non salarié (paysans, commerçants, transporteurs, artistes, libéraux (pharmacien, notaire, avocat, géomètre, architecte ..., artisans et même les religieux etc.) pourra bénéficier, entre autres, de pension de retraite (viagère), d’allocation unique, de réversion des droits en cas de décès, d’indemnités de maternité, d’accident (à caractère professionnel ou non), etc. Toute chose qui atteste d’une véritable avancée sociale opérée par le gouvernement sous la clairvoyance du Chef de l’État Alassane Ouattara et pilotée par le Premier ministre Patrick Achi !

Le social le plus hardi, c’est chaque jour ce que réalise le gouvernement à la faveur d’« Une Côte d’Ivoire solidaire ».


Le 28/12/21 à 11:28
modifié 28/12/21 à 11:28